Barbora Žagarietė

Barbora Žagarietė, servante de Dieu

BARBORA ŽAGARIETE: TEMOIGNAGES DE SA VIE

BARBORA ŽAGARIETĖ est l’une des premières Servantes de Dieu des chrétiens lituaniens. Elle vécut durant la période allant de la fin du 16ème siècle au début du 17ème siècle. Tout au long de notre histoire, elle a été vénérée pour ses vertus et sa sainteté et est reconnue par notre Nation tout entière à ce jour. Barbora Žagarietė est née en 1578 et est décédée en 1604.

D’après les sources que nous possédons, le premier témoignage concernant Barbora de Žagarė, est celui de Mgr Antanas Tiškevičius, évêque de Samogitie, qui dans un rapport adressé au Saint Siège en 1755 écrivait : « Il me paraît digne de souligner que de nombreux miracles ont été réalisés auprès du corps d’une défunte, estimée de Dieu, et pour cela devenue très célèbre. Aucun témoignage direct n’a pu être obtenu pour connaître l’origine et le nom de cette jeune fille. D’après certaines personnes à qui elle serait apparue en songe, elle a dit s’appeler Barbora ».

Peu après la mort de Barbora le récit d’un événement particulier, transmis par tradition orale, a marqué le commencement du culte de celle qui par son intercession montrait qu’elle intercédait auprès de Dieu. Lors d’une attaque de l’armée de Suède en Lituanie en 1655, des soldats ont saccagé et incendié l’église de Žagarė. Les corps des défunts enterrés dans la crypte de l’église ont été brûlés, mais on a constaté que le corps de Barbora, retrouvé parmi les cendres, était intact, seulement noirci.

Sans douter un seul instant de la véracité de cet événement insolite, Mgr Antanas Tiškevičius écrit dans le document adressé au Saint Siège en 1755 et mentionné ci-dessus : « Le corps de la jeune fille a été retrouvé parmi les cendres des autres défunts, mais sans avoir été touché par les flammes. Aucun de ses membres n’a été brûlé, pas même ses cheveux. Ce corps a été recueilli et placé avec respect dans un cercueil, comme témoignage de la puissance de Dieu et des mérites de la jeune fille ». Dans ce même document, avant de décrire huit miracles obtenus par l’intercession de Barbora entre 1735 et 1748, l’évêque de Samogitie écrit : « Un grand nombre de malheureux, atteints de maladies incurables, sont allés prier auprès du cercueil de la jeune fille et ont aussitôt ressenti son aide. Le récit se prolongerait sans fin, si je faisais seulement rapidement mention de toutes les maladies guéries… »

TRADITION DU CULTE DE BARBORA ŽAGARIETE

En 1711 les restes de Barbora ont été transférés dans la crypte de l’église de Žagarė restaurée. Ce fut le début d’une vénération publique. Barbora Žagarietėétait tenue pour une sainte. Cette vénération devait se prolonger tout au long des siècles, jusqu’à maintenant.

En 1878, pendant l’oppression russe, la crypte de l’église de Žagarė où se trouvaient les restes de Barbora, fut emmurée sur ordre du gouvernement tsariste. Cependant les efforts pour diminuer la confiance des fidèles envers Dieu par l’intercession de Barbora furent sans effet. Au contraire. Lorsque 19 ans plus tard l’église fut restaurée, le corps de Barbora fut de nouveau retrouvé intact et les manifestations de piété prirent un nouvel essor.

CHRONIQUE DES DEPOUILLES MORTELLES DE BARBORA ŽAGARIETE

Les restes de Barbora Žagarietė reposent dans un cercueil en verre déposé dans la crypte de l’église sous le maître-autel. À partir de 1940 et pendant les années où la Lituanie fut occupée par l’Union soviétique, les attaques contre tout ce qui concernait Barbora Žagarietė ne cessèrent pas. Elles furent plus intenses entre 1957 et 1963. Lorsque l’église fut fermée en 1963, le corps de Barbora fut transporté en un lieu inconnu. Actuellement on a placé dans la crypte un cercueil symbolique ; une plaque fixée sur la porte fait mémoire de Barbora.

Des recherches continuent d’être effectuées pour mieux connaître la vie de Barbora de Žagarė : dépouillement d’archives, enquêtes diverses, enregistrement de nouveaux témoignages. Jusqu’ici les recherches archéologiques n’ont pu révéler l’endroit où le corps de Barbora a été caché.

LIVRE SACRE DES MIRACLES DE BARBORA

Un siècle après la première mention officielle de Barbora, qui date comme indiqué ci-dessus du milieu du XVIIIe siècle, Mgr Motiejus Valančius, le 7 janvier 1860, chargeait l’abbé Silvestras Limaževičius, curé de Žagarė l’Ancienne, d’enregistrer les grâces obtenues et les miracles réalisés par l’intercession de Barbora. Tel fut le début du recueil intitulé « Livre des miracles de Barbora de Žagarė ». Jusqu’au 14 décembre 1940 97 cas ont été enregistrés. Certes aucun de ceux-ci n’a été reconnu canoniquement. Pendant les années d’ocupation soviétique on pensait que ce livre avait disparu. Mais lorsque la Lituanie retrouva son indépendance en 1990, le curé de la paroisse St Pierre-St Paul de Žagarė, le P. Boleslovas Babrauskas SJ entreprit des recherches et le retrouva en 1994.

Pendant les années d’occupation ce livre d’une valeur inestimable avait en fait été conservé par l’abbé Prančiskus Ščepavičius, qui en cette période si difficile pour l’Église en Lituanie était curé de Žagarė l’Ancienne. Sans aucun doute ce recueil témoigne du renom de sainteté – fama sanctitatis – de Barbora, qui, indépendamment des bouleversements politiques et des années d’occupation, n’a jamais cessé.

PROCESSUS DE BEATIFICATION ET CANONISATION

En réponse à la demande (n° 0376/04) présentée à Rome le 11 novembre 2004 par Mgr Eugenijus Bartulis, évêque de Šiauliai, de commencer le procès de béatification de Barbora de Žagarė, le Saint Siège a répondu le 7 février 1983 que selon les normes publiées par la Congrégation pour les causes des saints concernant les enquêtes effectuées par les évêques pour les canonisations, il n’y avait pas d’empêchement à commencer ce procès.

S’appuyant sur les documents cités plus haut et pour répondre au désir des fidèles du diocèse de Šiauliai Mgr Eugenijus Bartulis a solennellement le 24 septembre 2005 ouvert le procès de béatification-canonisation de Barbora de Žagarė.

Les membres de la commission chargée de l’enquête sont les suivants : Postulateur : P. Mindaugas Grigalius ; promoteur de justice : P. Tomas Kedušis ; avocat : P. Saulius Paliūnas ; notaire : Sr. Danutė Jonė Sakalauskaitė.

SOURCES PRINCIPALES

  1. Dioec. 713, An. 1755 D. no Antonio Tiskevicius, Dioecesis Samogitiae, vol. 64, fol. 220, in : Archivum Secretum Apostol. Vaticanum, Congr. Concilio, Lib. litt. visit. (1752–1758), fol. 299 r-301 r.
  2. Relationes Status Dioecesium in Magno Ducatu Lituaniae [Žemaičių vyskupo Antano Tiškevičiaus reliacija popiežiui Benediktui XIV 1755 m.], vol I. Dioeceses Vilnensis et Samogitiae, red. Paulius Rabikauskas SJ, Roma : Academiae Lituana Catholica Scientiarum, 1971, p. 366–368.
  3. Ištrauka iš 1755 m. vyskupo Antano Tiškevičiaus reliacijos nr. 713 popiežiui Benediktui XIV. Apie Dievo Tarnaitės Barboros Žagarietės užtarimu įvykusius stebuklus, iš lotynų kalbos vertė Stanislovas Poniškaitis, in : Šiaulių vyskupijos archyvo DTBŽbb fondas, orig.: Relationes Status Dioecesium in Magno Ducatu Lituaniae, vol. 1. Dioeceses Vilnensis et Samogitiae, Roma : Academiae Lituana Catholica Scientiarum, 1971, p. 366–368.
  4. Barboros Žagarietės užtarimu įvykusių stebuklų registracijos knyga [lenkų ir lietuvių kalba, stebuklai pradėti registruoti vysk. Motiejaus Valančiaus įsakymu 1860-01-07, baigti registruoti 1940-12-14], in : Šiaulių vyskupijos archyvo DTBŽbb fondas.
  5. Barboros Žagarietės užtarimu įvykusių stebuklų registracijos knyga, iš lenkų kalbos vertė Irena Katilienė, in : Lietuvių katalikų mokslo akademijos metraštis, Vilnius, 2000, t. 16, p. 454–523.
  6. 1876 m. liepos mėn. 9 d. Kauno vicegubernatoriaus Ryžkovo raštas Žemaičių vyskupui Aleksandrui Beresnevičiui, In : F. 1671. Ap. 4. B.500. L. 6, 6v., 7.
  7. Paulius Guga, Biografijos: Barbora Žagarietė [savilaida, 1964], in: Šiaulių vyskupijos archyvo DTBŽbb fondas.
  8. Congregazione delle Cause Dei Santi, prot. 2644 – 1 / 04, Romae, die 13 Maii A.D. 2005.
  9. Barboros Žagarietės užtarimu gautos Dievo malonės: per 2006–2008 metų mokslines ekspedicijas užrašyti atvejai, užrašė Rasa Račiūnaitė-Paužuolienė, in: Šiaulių vyskupijos archyvo DTBŽbb fondas.
  10. Sofija Lažinskaitė, [asmenis liudijimas], in: Šiaulių vyskupijos archyvo DTBŽbb fondas.

TRAVAUX SCIENTIFIQUES

  1. Paulauskas A. Nepaskelbta lietuvių tautos šventoji: Religijos mokslų bakalauro darbas, vad. dr. kan. A. Kajackas, Kaunas: Kauno tarpdiecezinė kunigų seminarija, Teologijos fakultetas, 1993, 36 p.
  2. Matulytė E. Barboros Žagarietės šventumo opinija ir garbinimas Žiemgaloje: Religijos mokslų bakalauro darbas, vad. dr. A. Motuzas, Kretinga : Šv. Antano religijos studijų institutas, 1998, 37 p.
  3. Margevičiūtė V. Barboros Žagarietės – XVII šimtmečio liaudies šventosios kulto istorija Lietuvoje: Istorijos mokslų bakalauro darbas, vad. vysk. dr. J. Boruta SJ, Vilnius: Vilniaus valstybinis universitetas, Istorijos fakultetas, Naujosios istorijos katedra, 1999, 38 p.
  4. Karoblytė E. Barboros Žagarietės užtarimu patirtos Dievo malonės: Religijos mokslų bakalauro darbas, vad. dr. A. Motuzas, Kretinga : Šv. Antano religijos studijų institutas, 2001, 33 p.
  5. Stupelytė J. Dievo tarnaitės Barboros Žagarietės šventumo garsas Lietuvoje: tradicijos ir dabartis: Magistro darbas, vad. dr. A. Motuzas, Vilnius: Vilniaus pedagoginis universitetas, Istorijos fakultetas, Katalikų tikybos katedra, 2007, 72 p.
  1. Mitrikas K. Žagarės bažnyčių istorija : Bakalauro baigiamasis darbas, vad. asist. dr. P. Spurgevičius, dr. L. Klimka, Vilnius : Vilniaus pedagoginis universitetas, Istorijos fakultetas, Visuotinės istorijos katedra, 2007, 43 p.
  1. Dyglys M. Dievas Tarnaitės Barboros Žagarietės gerbimo istorija Žiemgaloje: Magistro darbas, vad. vysk. dr. J. Boruta SJ, Telšiai: Telšių Vyskupo Vincento Borisevičiaus kunigų seminarija, 2008. 65 p.

PRIERES

IMPRIMATUR

Eugenijus Bartulis

Episcopus Siauliensis

Šiauliai, No. D-018/18 du 11 octobre 2018

 

PRIÈRE POUR DEMANDER LA BÉATIFICATION

DE LA SERVANTE DE DIEU BARBORA ŽAGARIETĖ

Seigneur, notre Dieu, source de tout amour, nous Te demandons humblement la grâce de la béatification de la Servante de Dieu Barbora de Žagarė. Animée d’une foi profonde elle a servi avec générosité les pauvres. Après sa mort, survenue alors qu’elle était encore jeune, elle a pendant presque quatre siècles opérés de nombreux miracles et accordé beaucoup de grâces. Que son intercession nous obtienne à tous, et en particulier aux jeunes chrétiens, d’être affermis dans la foi et la confiance en Dieu au milieu de toutes les tentations du monde d’aujourd’hui. Nous te le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

  1. V. Servante de Dieu, Barbora de Žagarė,
  2. R. Prie pour nous !

 

NOTRE PERE, qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous de nos dettes, comme nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.

JE VOUS SALUE MARIE, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l’heure de notre mort. Amen.

GLOIRE AU PERE, et au Fils, et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Amen.

 

PRIERE A LA SERVANTE DU SEIGNEUR BARBORA DE ŽAGARE

POUR LE PATRONAGE ET LA SANTÉ

Seigneur Jésus qui nous aime, Tu nous encourages : « Encore, en vérité, je vous le dis : Si deux d’entre vous sont d’accord pour demander sur terre une chose quelconque, ils l’obtiendront de mon Père qui est dans les cieux. Car où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » (Mt 18, 19–20).

Seigneur, je demande le patronage de ta Servante Barbara de Žagarė. Si cela correspond à ta volonté et sera bénéfique pour les âmes et les corps de [dire les prénoms des malades], je te prie humblement de rétablir la santé de [dire les prénoms des malades].

« Eternel ! je cherche en toi mon refuge : Que jamais je ne sois confondu ! » (Ps 31, 2).

 

LITANIE POUR LA SERVANTE DE DIEU BARBORA ŽAGARIETĖ

Le Seigneur a pitié ! – Christ, aie pitié ! Le Seigneur a pitié !

Christ, écoute-nous ! – Christ, écoute-nous gentiment !

Dieu, le Père des cieux, aie pitié de nous !

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, aie pitié de nous !

Dieu le Saint-Esprit, aie pitié de nous !

Sainte Trinité, un seul Dieu, ayez pitié de nous !

Répéter après chaque invocation : 

                                                   Priez pour nous !

Ô Serviteur de Dieu Barbora Žagarietė, –

Mère à toutes les jeunes filles pures et chastes,

Tu te réjouis avec tous les saints dans la gloire du ciel,

Tu es resté chaste et pur toute ta vie,

Tu as confié ta vie à notre Seigneur Jésus,

Tu as sacrifié ta jeunesse à notre Seigneur Jésus,

Toi qui es fiancé à Christ, prie pour nous ! –

Humble devant la volonté de Dieu, prie pour nous ! –

Brûlant d’amour pour Jésus dans l’Eucharistie, –

Appelé à proclamer la chasteté du corps,

Vous avez vécu dans la joie de l’éternité ici sur terre,

Vous avez béni votre vie quotidienne avec la prière et le jeûne,

Vous avez découvert les reflets de la beauté de l’éternité dans la nature,

Vous avez proclamé l’odeur de la sainteté de Jésus à tous ceux qui vous entourent,

Humble devant le visage de vos aînés dans l’Église,

Garder la force de vivre de l’amour du Christ crucifié,

Content de suivre les directives du Saint-Esprit, –

Tu as lavé les péchés du corps en union avec Christ,

Tu as orné ton existence de vie de prière,

Vous avez expérimenté l’unité avec le Christ la nuit,

Tu as ouvert ton cœur aux gifs du Ciel,

Vous avez rejoint votre âme avec la Sainte Trinité dans la mort,

Et proclamé ton nom dans un rêve,

O champion silencieux de notre Seigneur Jésus-Christ,

Vous sauvez les âmes des Lituaniens des travaux du paganisme,

Tu intercède quand nos vies sont difficiles et quand nous sommes malades, –

Tu prends soin des pauvres, –

Et protégez-vous du feu car il ne pourrait pas toucher vos restes, –

Votre sainteté et votre chasteté résonnent à travers votre corps mort,

Ô petite étoile de Dieu qui brille au sommet de sa gloire,

Ô humble Servante de Dieu Barbora Žagarietė, –

 

Prions. Ô Dieu tout-puissant et éternel, c’est par la souffrance, la mort et la résurrection de ton fils, Seigneur Jésus, que nous sommes ressuscités pour la vie éternelle par le baptême et que nous avons reçu ton appel à la sainteté. Conçoit et trompe à travers l’exemple de la Servante de Dieu Barbora Žagarietė et son amour sacrifiant pour le Royaume de Dieu et que la joie de la vie éternelle nous soit accordée par son intercession. Nous le demandons par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

GRACES DE DIEU OBTENUES PAR L’INTERCESSION DE SA SERVANTE BARBORA ZAGARIETE

Remarques :

  1. Les miracles sont répertoriés sur la base sources suivantes :
  2. a) Extrait du Communiqué No. 713 envoyés en 1755 par l’Évêque Antanas Tiškevičius au Pape Benoît XIV à propos des grâces de Dieu obtenues par l’intercession de la Servante de Dieu Barbora Žagarietė, traduit du Latin par Stanislovas Poniškaitis, sous : DTBŽbb Fund of Šiauliai Diocese Archive, orig. : Relationes Status Dioecesium in Magno Ducatu Lituaniae, Vol. 1. Dioeceses Vilnensis et Samogitiae, Rome : Academiae Lituana Catholica Scientiarum, 1971, p. 366–368.
  3. b) Livre Sacré des Miracles par l’intercession de Barbora Žagarietė, traduit du polonais par Irena Katilienė, le reste des miracles décrit en Lituanien, sous : Chronique de l’Académie Catholique des Sciences de Lituanie, Vilnius, 2000, Vol. 16, p. 454–523.
  4. c) Grâces de Dieu obtenues par l’intercession de Barbora Žagarietė : cas recensés après 1940 et enregistrés au cours des expéditions scientifiques menées entre 2006 et 2008, sous : DTBŽbb Fund of Šiauliai Diocese Archive.
  5. d) Paulius Guga, Biographies : Barbora Žagarietė [auto-publication, 1964], sous : DTBŽbb Fund of Šiauliai Diocese Archive.
  6. e) Sofija Lažinskaitė, [témoignage personnel], sous : DTBŽbb Fund of Šiauliai Diocese Archive.
  7. Sur la base des sources mentionnées ci-dessus (et en abréviations, avec parfois quelques éditions portées aux récits), les Grâces de Dieu obtenues par l’intercession of Barbora Žagarietė ont été catégorisées selon la Classification Internationale des Maladies (CIM), établie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans le but de démontrer la diversité et la variété des Miracles exécutés par la Vierge. La Classification Internationale des Maladies englobe plusieurs maladies, symptômes, états pathologiques, plaintes et circonstances sociales, ainsi que diverses causes de blessures et de maladies externes. (Le terme CIM est utilisé depuis l’année 1992). D’autres cas n’ont pas pu être classifiés, et ont été reportés comme « Histoires Vraies ».
  8. Voici 116 (cent seize) cas véritables, reportés à la suite. Le chiffre mentionné entre parenthèses correspond à la référence de l’enregistrement. Les symptômes des maladies décrites et les Miracles rapportés sont indiqués en italique.

REFERENCES

D’autres informations concernant la Servante de Dieu Barbora Žagarietė se trouvent sur les sites internet suivants :

https://www.sventumogarsas.lt/barbora-zagariete/

 

POUR TOUTES LES GRACES REÇUES DU SEIGNEUR PAR L’INTERCESSION DE BARBORA ŽAGARIETE VEUILLEZ ADRESSER VOTRE TEMOIGNAGE A L’ADRESSE SUIVANTE :

DTBŽbb

Šiaulių vyskupijos kurija

Rue Tilžės 186

LT-76294 Šiauliai

Lituanie

Tel. : +370 41 521110

Fax : +370 41 521114

Ou bien par courrier électronique :

barbora.zagariete@gmail.com

siauliukurija@gmail.com

Nous vous vous remercions de bien vouloir joindre à votre témoignage les références qui nous permettront de vous contacter directement.

 

REMARQUES

Lorsque nous aurons d’autres renseignements concernant la vie de Barbora de Žagarė, ce texte sera complété.

CARTES

CARTE DE LITUANIE, ŽAGARĖ

CARTE DES PAYS BALTES

PARTIE I. Grâces de Dieu selon le communique de l’évêque Antanas Tiškevičius

L’EVEQUE DE SAMOGITIE, ANTANAS TIŠKEVIČIUS

Antanas Tiškevičius, Comte de Lahoysk et Berdychiv et fils d’Emanuelis Vladislovas, a vu le jour en 1700 à Lahoysk. Désireux de rejoindre les rangs de l’Église depuis son plus jeune âge, Antanas Tiškevičius s’est porté volontaire pour devenir Membre du Clergé. Antanas Tiškevičius a servi comme chanoine dans la ville de Vilnius. En 1744, il transfère le Séminaire de Samogitie de Kražiai à Varniai, ville considérée comme la Capitale de la Samogitie. En 1752, il organise un synode entre Évêques de Samogitie, dans la ville de Varniai.

L’Évêque Antanas Tiškevičius a suivi les traces de son prédécesseur, l’Évêque Jurgis Tiškevičius, et a apporté son soutien à la ville de Žemaičių Kalvarija, établie par ce dernier, avec les moyens de l’époque. En 1750, l’Évêque Antanas Tiškevičius construit une nouvelle Église en bois à Žemaičių Kalvarija. La dépouille de l’Évêque Jurgis Tiškevičius a été rapatriée depuis Kaliningrad et incinérée dans cette même Église, sous le Grand Autel, en 1762 (par la suite, cette même dépouille sera transférée à Varniai). En 1744, l’Évêque Antanas Tiškevičius reçoit l’Ordre du Mérite de l’Aigle Blanc, avant d’être nommé Membre du Tribunal Lituanien.  L’Évêque Antanas Tiškevičius meurt en 1762 dans un Manoir d’Alsėdžiai. Sa dépouille repose depuis à Varniai.

Antanas Tiškevičius était inscrit à l’Académie de Vilnius, auprès de laquelle il avait obtenu un Diplôme de Docteur en Philosophie. Pendant deux années, il a étudié la théologie. En 1715, il fût consacré Prêtre. Le 20 juillet 1739, Antanas Tiškevičius fût nommé Évêque en Chef de Mennith et Évêque auxiliaire de Kiev. Le 16 septembre 1740, il fût nommé Évêque de Samogitia. Une fois arrivé au Diocèse, l’Évêque Antanas Tiškevičius entreprit de visiter les paroisses, d’améliorer le niveau de formation du Clergé (en mettant en place des classes de trois mois à Varniai), pris soin des paroissiens et des ordonnés, transféra la Séminaire de Varniai dans de nouveaux locaux en bois, et présenta les sept jours d’exercices spirituels de St. Ignatius Loyola à la fois aux Prêtres et aux Ordonnés. L’Évêque Antanas Tiškevičius établit la Confrérie Religieuse de Saint Roch à Varniai et autorisa l’intégration des Sœurs du Monastère de Sainte-Marie, divisa le Diocèse en 10 départements et établit la procédure de pélerinage pour le chemin de Šiluva et de Žemaičių Kalvarija. Du 4 au 6 juin 1752, l’Évêque Antanas Tiškevičius organisa un synode diocésain à Varniai, puis publia ses décrets à Vilnius. Il bâtit aussi une Église à Žemaičių Kalvarija et créa un Presbytère destiné aux Prêtres à la retraite, à proximité de l’Église de Mosėdis. Après avoir transporté la dépouille mortelle de l’Évêque de Prusse J. Tiškevičius, et l’avoir incinérée dans le cellier de l’Église Žemaičių Kalvarija, l’Évêque publia également quelques notes (entre autres « Krolewska Droga do Nieba Albo Žycie S. Kazimierza Krolewica Polskiego y W. Ks. L. (1752) » ; « Synodus Dioecesana Mednicensis seu Samogitiae » (1752) et « Pedelis Miros Saldžiausi Medi Kryžiaus Jezusa Pona », traduits du polonais et qui lui furent dédiés (1750).

L’Évêque Antanas Tiškevičius est décédé le 31 janvier 1762 à Alsėdžiai et sa dépouille a été incinérée dans la Crypte de la Cathédrale de Varniai.

(Cette bibliographie se base sur les informations du lien suivant: http://www.straipsniai.lt/zmones/informacija/Izymus_zmones/puslapis/5389)

Le 11 août 1745, l’Évêque Antanas Tiškevičius a consacré l’ancienne Église de Žagarė. À cette occasion, il s’est également sur les lieux où repose la dépouille de Barbora. L’Évêque Dans son communiqué adressé au Pape Benedic XIV de 1755, relatif au Diocèse de Samogitie, l’Evêque Antanas Tiškevičius relayait toutes les informations dont il disposait à propos de Barbora Žagarietė. La description des huit Miracles s’étant produits par l’intercession de Barbora Žagarietė, Servante de Dieu, a été présenté par l’Évêque Antanas Tiškevičius au Saint-Siège. Le professeur lituanien Paulius Rabikauskas, de l’ordre de SJ, qui vivait à Rome et travaillait à l’Université Papale Grégorienne, après s’être penché sur ce document, l’a édité, puis publié, en 1971.

EXTRAIT DU COMMUNIQUÉ ADRESSÉ PAR L’ÉVÊQUE ANTANAS TIŠKEVIČIUS AU PAPE BENOIT XIV

Je suppose qu’il vaut la peine de mentionner que la dépouille repose dans un lieu Sacré de Dieu, vénéré suite à de nombreux Miracles. Personne sur terre ne connaît son véritable nom ni sa provenance – Elle est uniquement apparu en rêve à certains, et leur a révélé se nommer Barbora. […]

Même une fois sortie des cendres, la dépouille s’est révélée intacte, sans aucune brûlure (y compris au niveau des cheveux). Aujourd’hui encore, elle repose dans un magnifique cercueil, en parfait état, juste légèrement noircie, en témoignage de l’existence de Dieu et de ses Saints… […]

Un nombre impressionnant de malades a pu trouver du réconfort ou une solution à ses problèmes en se présentant à elle, auprès de son corps. Si je devais citer tous les exemples de guérisons, nous n’en finirions plus…

(Évêque Antanas Tiškevičius).

F00-99. TROUBLES PSYCHIQUES ET COMPORTEMENTAUX

  1. 2 juin 1747. Mme Marijona Karpovska, l’une des résidantes du village de Ylakiai, dans la région de Skuodas, a souffert pendant des années d’évanouissements à répétition (épilepsie), de sénilité (démence) et d’œdèmes. Elle tint la promesse qu’elle s’était faite à elle-même de rendre visite à la Vierge. Dès que cela fût fait, Marijona fût libérée de ses évanouissements (casibus epidemiae) ainsi que de ses œdèmes. (Témoignage Numéro 5).
  2. 29 juin 1737. Mme Elžbieta Strebulavič, résidant à Tryškiai Parish, m’a parlé personnellement de sa fille de six ans, Agota, qui avait perdu toute capacité de s’exprimer pendant près de six mois. Sa mère a donc décidé de l’emmener à Žagarė. Peu de temps après s’y être rendue, l’enfant se remit à parler, même si cela était difficile. Aux yeux de tous, cela fût une grande surprise. Par la suite, la mère et la fille continuèrent de rendre visite à la dépouille de la Vierge, et le Prêtre de la paroisse constata lui-même que l’enfant continuait de parler, tout en progressant. (Témoignage Numéro 2).

G00-G99. DÉGÉNÉRESCENCE DU SYSTEME NERVEUX

  1. 2 juin 1748. M. Jonas Vitoromanovičius, un jeune homme issu de la Noblesse, souffrait de paralysie de tout le côté droit de son corps, y compris de la tête et des bras. Cet homme avait reçu des soins traditionnels ; toutefois, son état ne s’améliorant pas, il prit la décision d’en appeler à une aide Divine (divorum). Pendant quatre semaines, Jonas se laissa porter au gré de ses promenades vers différents lieux de culte. Mais rien ne changea Jusqu’à ce qu’une nuit, Žagarė Church lui apparût en songe. Il ne l’avait jamais vue auparavant. Dans son rêve, quatre Prêtres soulevaient et baissaient un cercueil, dans lequel reposait la dépouille de la Vierge. À aucun moment le jeune homme ne se douta que la Vierge faisait des Miracles, et il baisa sa main droite avec une grande délicatesse. Alors qu’il s’enfonçait de plus en plus dans son sommeil, Jonas commença à se sentir en meilleure forme. Lorsqu’il se réveilla, il constata qu’il était réellement en meilleure condition. Jonas attribua ce Miracle à la Vierge qui lui avait rendu visite dans son sommeil (divae) et se fit la promesse de lui rendre visite une fois par an, pendant les trois années à venir. Cependant, il ne put se rendre à Žagarė qu’à une seule occasion. N’étant pas certain du fait que sa guérison était liée à l’apparition de la Vierge dans son rêve, Jonas brisa sa propre promesse. Une nuit, alors qu’il dormait profondément, il sentit dans son corps une immense douleur, et son corps fût de nouveau paralysé, mais cette fois bien plus fort que la fois précédente. Il s’engagea à tenir son engagement premier, et retrouva immédiatement sa liberté de mouvement. (Témoignage Numéro 8).

H00-H59. MALADIES DE L’ŒIL ET DE SES ANNEXES

  1. 29 juin 1747. Depuis de nombreuses années, Mme Barbora Rimšova, de la paroisse d’Akmenė, souffrait de douleurs importantes au niveau de l’œil. Fatiguée de souffrir autant, elle commença à se rendre dans divers lieux sacrés, mais sans aucun succès. Dieu avait des plans différents pour elle. Une nuit, Barbora rêva de la Vierge de Žagarė. Dans son rêve, cette dernière l’encourageait à venir lui rendre visite, et à la prier d’exaucer un Miracle. La Vierge promettait également de faire totalement disparaître le mal. Barbora promit de suivre ses conseils, et le lendemain, elle se réveilla en pleine santé. (Témoignage Numéro 6).

Q00-Q99. MALFORMATIONS CONGÉNITALES, DÉFORMATIONS ANOMALIES CHROMOSOMIQUES

  1. 25 février 1748. Mme Barbora Rimkevičiova de la paroisse de Rietavas recherchait de l’aide pour son fils Ignacas, qui ne pouvait plus marcher à cause d’une foulure des tendons (nervis contractis). Pendant des années, elle visita plusieurs lieux de culte afin de trouver grâce. Ayant entendu parler de la dépouille de la Vierge de Žagarė, auprès de laquelle se rendaient de nombreux pèlerins, elle décida d’y emmener son fils. Dans les jours qui suivirent, elle constata qu’il marchait de plus en plus facilement. (Témoignage Numéro 7).
  2. 2 juillet 1746. Mme Kristina Vasilkova, de la région de Grodno, souffrait d’hydropisie depuis trois ans. Son corps tout entier était enflé. De plus en plus affaiblie, elle finit par écouter les recommandations qu’elle avait reçues des Prêtres de sa paroisse, et entreprit de visiter plusieurs lieux de culte. Un jour, Kristina entendit parler de la dépouille de la Vierge de Žagarė, réputée pour ses Miracles. Elle décida de lui rendre visite, et parcouru plus de 100 kilomètres. Lorsqu’elle arriva sur les lieux, elle se trouva face à deux Églises. Kristina demanda à l’un des passant laquelle de ces deux Églises abritait la Sainte dépouille. L’homme lui désigna l’Église la plus petite. Kristina commença à prier, espérant obtenir la grâce de la Vierge. Subitement, elle sentit une nouvelle force envahir tout son corps, et se mit à marcher avec plus d’énergie qu’elle n’en avait jamais eue. Alors qu’elle se rapprochait du cercueil, Kristina sentit son corps qui dégonflait, et qui recouvrait toute son énergie. (Témoignage Numéro 4).

Z00-Z99. FACTEURS EXTÉRIEURS SUSCEPTIBLES D’AFFECTER L’ÉTAT DE SANTÉ GÉNÉRAL

  1. 8 mai 1735. M. Mykolas Mačiulskis, bibliothécaire de son métier, aurait juré par tous les Saints qu’il était cloué au lit depuis six mois à cause d’une grave maladie. Alors qu’aucun traitement ne semblait faire effet, Mykolas se rappela de la Vierge Barbora de Žagarė. Il se promit de la visiter afin de la prier d’exaucer un Miracle. Trois jours plus tard, il put se lever de son lit, en parfait état. (Témoignage Numéro 1).
  2. 14 mars 1746. Rožė, femme de M. Kazimieras Narkevičius de la paroisse de Žemaičių Kalvarija, était sur le point de mourir à cause d’une maladie très grave. Alors que tous les traitements avaient échoué, Rožė pria Barbora de la tirer d’affaire. Le jour même, elle commença à se sentir mieux, puis finit par retrouver toute sa forme. Peu de temps après, elle rendit visite à la dépouille de sa Sauveuse. (Témoignage Numéro 3).

PARTIE II. Grâces de dieu telles que rapportées dans le livre sacré des miracles débuté sous les ordres de l’évêque Motiejus Valančius (cas reportés entre 1860 et 1940)

MOTIEJUS VALANČIUS (1801–1875) – ÉVÊQUE DE SAMOGITIE, ÉDUCATEUR, AUTEUR ET CHEF DE L’UNE DES LIGUES DE TEMPÉRANCE

Motiejus était le quatrième enfant de Mykolas Valančius et d’Ona Valančienė. Il vit le jour le 28 février 1801 dans le village de Nasrėnai, de la paroisse de Salantai, dans la région de Telšiai. Aux prémices du 19ème siècle, la famille de Valančius quitta Nasrėnai pour rejoindre le village de Klausgalviai-Medsėdžiai. Motiejus assista à la fondation du Gymnase Žemaičių Kalvarija Dominican (1816–1821) puis du Gymnase de Varniai (1822–1824). Il étudia au Séminaire de Vilnius entre 1824 et 1828.

Il fût consacré Prêtre le 1er septembre 1828 dans la Cathédrale de Vilnius. Motiejus œuvra comme Aûmonier au sein de l’école de Mozyr (actuellement située dans la région de Gomel, en Biélorussie), ainsi qu’au sein de l’école de Kražiai (1834–1840), puis en tant que professeur au sein de l’Académie Catholique de Vilnius (1840–1842) et de l’Académie Catholique de Petrapilis (actuellement située à Saint-Pétersbourg, 1842–1844). Il servit comme Chancelier lors du Séminaire de Varniai, de 1845 à 1850 et fût placé en charge du Diocèse de Samogitie entre 1850 et 1875.

L’Évêque mourût le 17 mai 1875 et fût incinéré dans la Basilique de l’Archicathédrale Basilique de Kaunas.

Au cours de sa longue carrière d’Évêque, Motiejus Valančius consacra 550 Ordonnés, baptisa près de 700 mille enfants et bâti 50 Églises. En tant qu’Évêque de Samogitie, il fût nommé responsable de la création d’écoles paroissiales, de librairies et de bibliothèques lituaniennes. L’Évêque Motiejus Valančius créa également une Ligue de tempérance, grâce à laquelle la consommation de vodka diminua largement sur le territoire lituanien (huit fois moins de consommation en deux ans).

L’Évêque Motiejus Valančius rédigea au moins 50 livres, parmi lesquels certains connurent un franc succès : La vie d’un Évêque de Samogitie (Lith. Žemaičių Vyskupystė) (en deux parties), Kantyczkos, Juzė de Palanga (Lith. Palangos Juzė), Récits d’Antanas Tretininkas (Lith. Antano Tretininko Pasakojimai), Livres pour enfants (Lith. Vaikų Knygelė), Livres pour adultes (Lith. Paaugusių Žmonių Knygelė), etc.

L’Évêque Motiejus Valančius était le Représentant de la Littérature lituanienne classique, et l’auteur reconnu de plusieurs ouvrages didactiques.

 (Cette bibliographie se base sur les informations du lien suivant : http://samogitia.mch.mii.lt/mpkelias/ASMENYS/valancius.lt.htm)

LIVRE SACRÉ[1] DES MIRACLES PAR L’INTERCESSION DE BARBORA ŽAGARIETĖ

La dépouille de Barbora, conserve dans l’ancienne Église de Žagarė, a été longtemps réputée pour ses nombreux Miracles. Toutefois, s’ils n’avaient pas été reportés à l’écrit, ces Miracles auraient vite fait d’être déformés et de perdre toute forme de crédibilité. Afin d’y remédier et de conserver une trace intacte de ces Miracles pour les années à venir, nous vous demandons, à vous, Prêtres Sacrés nommés par Dieu lui-même, de bien vouloir reporter en langue polonaise l’ensemble des Miracles qui pourraient se produire à l’avenir, par la grâce de Barbora. Ces témoignages devront être reportés à l’écrit après avoir interrogé clairement les différents témoins. Ces derniers devront être fiables, de bonne foi, et être en mesure d’apporter les éclairages nécessaires, si le Clergé le jugeait nécessaire.

(Motiejus Valančius, Évêque de Samogitie, Varniai, 1860)

[1] L’écriture du livre débuta sous les ordres de l’Évêque M. Valančius et se poursuivit entre 1860 et 1940. Plus d’informations disponible dans l’article de J. Boruta, I. Katilienė, A. Katilius : Chronicle of the Lithuanian Catholic Academy of Science Vilnius, 2000, Vol. 16, P. 443–453. Les témoignages étaient le plus souvent présentés par les individus graciés. Le Livre Sacré reprend ainsi plusieurs témoignages fiables, parmi lesquels ceux de certains Prêtres. Une description détaillée des Miracles est disponible dans la source mentionnée.

A00-B99. CERTAINES MALADIES INFECTIEUSES ET PARASITAIRES

  1. 26 juin 1860. Mme Barbora Kanvovska, de la ville d’Endriejavas, dans la région de Raseiniai, souffrait de fièvre jaune depuis 28 ans, et aucun traitement ne parvenait à la soulager. Immédiatement après avoir prié la Vierge Barbora de lui venir en aide, elle sentit que le mal quittait enfin son corps. (Témoignage Numéro 17).
  2. 29 août 1862. Mme. Marijona Maciejauskienė, de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai, souffrait de manière chronique de douleurs à la poitrine, juste en-dessous du cœur. Puisqu’aucun traitement n’existait pour soigner ce mal, elle mettait en pratique les différents conseils qu’elle recevait, sans n’obtenir aucune amélioration. Marijona souffrit ainsi pendant cinq longues années. Peu après s’être adressée à la Vierge Barbora, les douleurs s’estompèrent naturellement. (Témoignage Numéro 30.)
  3. 16 mai 1864. Mme. Antanina Šimaitienė, du village de Klaišiai Village, de la paroisse de Židikai, dans la région de Telšiai, souffrait de brûlures depuis trois ans et ne pouvait plus marcher qu’à l’aide de béquilles. Après avoir promis à la Vierge Barbora de la prier régulièrement, la dépouille de cette dernière, précieusement conservée en l’Église de Žagarė, exauça son vœu, même à des milliers de kilomètres de là. Peu à peu, Antanina recouvra la santé, et un plus tard, elle était totalement guérie. (Témoignage 32).
  4. 10 juin 1871. Mme Agnietė Jaraminienė, du village de Sarakai, de la paroisse de Gadunava, dans la région de Telšiai, peut témoigner de deux cas. Mme Marcijona Petkevičiūtė souffrait d’un furoncle au niveau de ses reins. Cela était très douloureux, et rien ne la soulageait. Malgré l’aide apportée par les médecins, Maricijona était très souffrante, et 3 mois seulement après l’apparition du furoncle, elle était sur son lit de mort. Alors qu’elle s’était mise à prier la Vierge Barbora de bien vouloir l’aider, elle commença à reprendre des forces et le furoncle se mit à disparaître, sans même éclater. Elle retrouva alors sa pleine santé. Un autre cas : Mme Domicėlė Viršilienė était paralysée. Elle n’avait plus aucune force, elle était alliée depuis 2 mois et son corps ne cessait d’enfler. Elle se mit alors à prier la Vierge Barbora, et se sentit immédiatement soulagée : les boursouflures s’atténuèrent, elle put commencer à bouger certains membres, et son état de santé général retourna à la normale. (Témoignage Numéro 66).
  5. 6 juin 1870. Mme Ona Žakaitė, de la ville de Viekšniai, dans la région de Šiauliai, souffrait de douleur aigues à la poitrine. Elle avait entendu dire que cela était de l’érysipèle, provoquée par l’anxiété. Pendant huit mois, Ona a enduré de terribles douleurs, et était particulièrement affaiblie. Après avoir prié la Vierge Barbora, la douleur est passée de sa poitrine à ses jambes. Plus tard, des cloques se sont formées sur sa peau, avant d’éclater. Plus ces cloques se vidaient de leur pus, plus la douleur s’atténuait, et les blessures cicatrisaient. Ona a par la suite recouvré une parfaite santé. (Témoignage Numéro 56).
  6. 29 juin 1939. Mme Ona Navagreckiene, du village de Venciškės, de la paroisse d’Akmenė, allaitait son nouveau-né sans aucune difficulté, jusqu’à ce qu’à la fin juin-début juillet 1933, un furoncle n’apparaisse. Par la suite, de larges plaies sont apparues sur ses seins. Elle a donc consulté deux médecins, auprès des hôpitaux d’Akmenė et de Mažeikiai. Les deux médecins lui ont annoncé que seule la chirurgie pouvait l’aider. Le 29 juin 1934, Ona se rendit sur la tombe de la Vierge Barbora, à Žagarė, où elle sentit qu’elle allait déjà mieux. Les plaies cicatrisèrent entièrement les jours qui suivirent. Toutefois, en août 1936, la maladie se déclencha de nouveau. Jonas Navagreckis, le mari d’Onas, était convaincu que cette rechute était due au fait de ne pas avoir informé l’Église du Miracle qui s’était produit. Il se mit donc à prière assidûment en l’Église de Žagarė, implorant la Vierge Barbora de soigner de nouveau sa femme. Il s’engagea à réciter la prière de Sainte-Marie trois nuits de suite par semaine. À la fin du mois de décembre 1938, sa femme allait beaucoup mieux. (Témoignage Numéro 96).

C00-D48. NÉOPLASMES

  1. 27 mai 1870. Tomas Lakštas, de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai (Governorat de Kaunas), souffrait de ganglions lymphatiques au niveau du menton, si douloureux qu’ils l’empêchaient presque de respirer. Depuis dix ans, les éruptions produisaient deux à trois fois par an et duraient deux à trois semaines. Tomas avait choisi de ne pas consulter de médecins et tentait tant bien que mal de se soigner au moyen de remèdes « maison », mais la douleur ne diminuait pas. Un jour, un mendiant lui conseilla de prier la Vierge Barbora. Tomas se rendit donc en l’Église de Žagarė, et frotta ses blessures au moyen d’une mèche de cheveux de Barbora. Dès lors, les douleurs le quittèrent, et il ne souffrit plus jamais de suffocation. (Témoignage Numéro 51).
  2. 29 mai 1872. Konstantinas Stulginskis, fils de Jokūbas et Noble de la région de Šiauliai, résidant dans l’État de Babališkės, de la paroisse de Kurtuvėnai, avait longtemps entendu parler des Miracles produits par l’intercession de Barbora dans l’ancienne Église de Žagarė, depuis son plus jeune âge. Ses parents, Jokūbas et Kotryna, ainsi que la famille Matusevičius Stulginskis, lui en avaient parlé à plusieurs reprises. Lui-même avait été témoin de certains Miracles: “1) De 1865 à 1869, j’étais très malade, atteint d’une maladie que les médecins qualifiaient de “cancer” et autres terribles appellations; mais qui fût guérie par Dieu Tout Puissant et par l’ intercession de la Vierge Barbora, et sans aucune aide médicale, j’ai pu me soigner seul et retrouver la santé; 2) En juillet 1863 et 3) et le 14 juin 1871 (l’an dernier), lors de la célébration de la Messe Sacrée célébrée en mon nom en l’ancienne Église de Žagarė, alors que tous les regards étaient portés sur moi, j’ai été ordonné par le Gouvernement, et ce sur la seule volonté de Dieu, Notre Bienfaiteur, et par l’intercession de cette Sainte-Vierge Barbora. Suite à ce premier Miracle, je continuai de prier régulièrement Dieu et ses Saints, et pu attester de mes propres yeux d’autres Miracles. (Témoignage Numéro 68).
  3. 23 juin 1876. Petras Šemeta, de la paroisse de Žemalė, dans la région de Telšiai, territoire de Lėlaičiai, souffrait d’une tumeur au visage depuis trois bons mois. Les médecins expliquèrent qu’il s’agissait d’un cancer et annoncèrent à Petras que cela était incurable. Voyant qu’aucun Homme ne pourrait l’aider à retrouver la santé, Petras décida de se tourner à Dieu afin de se faire absoudre, et en appelant à la grâce de la Vierge Barbora. Dès lors, sa santé ne cessa de s’améliorer. Petras a, par la suite, retrouvé toute sa forme. (Témoignage Numéro 83).

D50-D89. MALADIES DU SANG, HÉMATOPOÏÉTIQUES ET CERTAINS TROUBLES IMPLIQUANT LE SYSTÈME IMMUNITAIRE

  1. 12 juillet 1874. Marcijona Stripinaitytė, du village de Petrikai, de la paroisse d’Ylakiai, dans la région de Telšiai, souffrait de saignements au niveau des lèvres et du nez depuis nez ans. Son corps tout entier était recouvert de douloureuses lésions. Elle n’avait pas beaucoup d’argent, et ne pouvait donc pas se permettre beaucoup de soins. La maladie lui ôtait jour après jour toutes ses forces, et lui provoquait même des pertes de conscience. Un jour, elle rêva d’un vieil homme qui lui conseillait de prier la Vierge Barbora de Žagarė, qui implorerait à son tour Dieu de la guérir. Elle écouta les conseils du vieil homme, et se sentit immédiatement mieux. Peu à peu, Marcijona retrouva sa force, les saignements stoppèrent et les lésions cicatrisèrent. Seule la douleur intérieure persistait, mais elle n’était toutefois pas aussi difficile à supporter qu’auparavant. Marcijona se rendit à Žagarė pour remercier Dieu et la Vierge Barbora de sa guérison miraculeuse. (Témoignage Numéro 81).

F00-F99. TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT

  1. 6 juin 1870. Ona Bazarienė de Stagintrakis, de laparoisse de Lioliai, dans la région de Raseiniai, avait totalement perdu la tête à cause d’une trop forte anxiété et d’un état de panique généralisé, à tel point qu’elle devait être attachée à son lit pour ne pas agresser les personnes qui s’approchaient d’elle. Elle en était même arrivée à jeter son propre enfant au sol. Son comportement était ainsi depuis dix mois et sa famille ne savait plus quoi faire. Elle a décidé donc de prier la Vierge Barbora Žagarietė. Dès lors que sa famille commença à prier, Ona retrouva ses esprits, ainsi que sa santé physique. (Témoignage Numéro 57).

G00-G99. MALADIES DU SYSTEME NERVEUX

  1. 26 juin 1856. Barbora Paltakaitė, de la paroisse de Vaiguva, dans la région de Šiauliai, souffrait d’une forte contracture de la jambe. Après avoir adressé ses vœux à la Vierge Barbora, elle sentit sa jambe aller mieux, et pu se rendre en l’Église de Žagarė pour remercier la sainte Vierge. (Témoignage Numéro 3).
  2. 25 mai 1859. Cecilija Nugarienė, de la ville de Kalvarija, était paralysée depuis huit longues années. Dès qu’elle commença à prier la Vierge Barbora, elle vit sa santé s’améliorer, et finit par recouvrer toute sa santé. (Témoignage Numéro 6).
  3. 25 juillet 1859. Petronėlė Alseikaitė, de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai, souffrait d’une contracture à la jambe et était souvent mal en point. Après avoir adressé sa prière à la Vierge Barbora, connue à travers le monde pour ses nombreux Miracles, elle retrouva l’usage de sa jambe, et pu se débarrasser définitivement de sa paire de béquilles. (Témoignage Numéro 8).
  4. 20 août 1859. Agota Bartkienė, de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai, souffrait de maux de tête si intenses, qu’elle en perdait parfois la tête. Après avoir imploré la Vierge Barbora en l’Église de Žagarė, elle retrouva rapidement la santé. (Témoignage Numéro 12).
  5. 26 juin 1860. Monika Žemgulytė, de la paroisse et de la ville d’Endriejavas, dans la région de Raseiniai, souffrait de contracture aux deux jambes : elle ressentait une immense douleur et devait marcher avec des béquilles depuis trois ans. Elle se mit à prier la Vierge Barbora et put rapidement se rendre à Žagarė, afin de la remercier. (Témoignage Numéro 14).
  6. 16 juin 1861. Magdalena Žoberienė, de la ville de Vaiguva, dans la région de Šiaulių, souffrait d’une contracture à la jambe. Elle suivait un traitement depuis six mois, mais rien n’y faisait. Après avoir prié la Vierge Barbora, elle retrouva l’usage de sa jambe. (Témoignage Numéro 21).
  7. 28 juillet 1862. Petronėlė Alseikaitė, de la paroisse de Kalvarija, dans la région de Telšiai, souffrait de maux de tête insoutenables depuis quatre mois, accompagnés d’une fatigue intense. Les médecins lui avaient annoncé qu’aucun traitement ne pouvait la soigner, et qu’elle était sur le point de mourir. Après s’être adressée à la Vierge Barbora, elle sent les premiers signes d’amélioration. Quatre jours plus tard, elle put parcourir les quatre mille kilomètres qui la séparaient de Žagarė, afin de remercier la Vierge. (Témoignage Numéro 26).
  8. 28 juillet 1862. Domicėlė Alseikaitė, de la paroisse et de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai, souffrait d’évanouissements depuis plusieurs années, et était devenue presque aveugle d’un œil. Après avoir adressé ses vœux à la Vierge, les convulsions s’atténuèrent et l’état de son œil s’améliora. (Témoignage Numéro 27).
  9. 26 mai 1865. Uršulė Aleknaitė, de la paroisse de Seda, dans la région de Telšiai (Village de Dimgailiai), souffrait depuis longtemps d’une contracture à la jambe et au bras droit. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, elle se sentit immédiatement soulagée et sa jambe retrouva toutes ses capacités, ce qui lui permit de se rendre à Žagarė pour remercier la Vierge. Quant à son bras, il resta paralysé et ne put être soigné. (Témoignage Numéro 35).
  10. 7 mai 1869. Ona Vyšniauskienė (65 ans), de la ville de Kreting, née sous la paroisse d’Antanas et Marijona, à Kartena, dans la région de Telšiai, Gouvernorat de Kaunas, s’était mise à souffrir subitement de maux de tête terribles et de douleurs au visage. Elle se rendit sur plusieurs lieux de cultes réputés pour leurs Miracles, mais rien ne semblait fonctionner. Son visage lui faisait de plus en plus mal, et cela durait depuis cinq semaines. Une nuit, une femme lui apparût en rêve, t lui dit : « Si tu veux retrouver ta santé, implore la Vierge Barbora Žagarietė ». « Comment pourrais-je le faire ? Je suis tellement malade que je peux à peine me déplacer », répondit Ona. Mais la femme insista : « Si tu veux guérir, c’est la seule solution. » Cela s’était produit peut après la Nouvelle Année. Lorsqu’elle se réveilla de son sommeil, Ona se sentait parfaitement bien : elle n’avait plus de maux de tête, son visage ne lui faisait plus mal, et elle pouvait marcher comme autrefois. Tous ceux qui assistèrent à ce changement n’en crurent pas leurs yeux. (Témoignage Numéro 44).
  11. 7 septembre 1869. Justinas, fils de Juozapota Landsbergienė, une veuve de Riga, souffrait de convulsions, également connues sous le nom de « Danse de Saint-Guy », depuis huit ans. Tout avait été mis en œuvre pour soigner le jeune garçon, sans succès. Les gens disaient que cette maladie ne pouvait pas soigner, et quelqu’un conseilla de prier la Vierge Barbora, célèbre pour ses Miracles. La mère de Justinas fit la promesse de se rendre sur la tombe de la Vierge et d’y faire une prière. Dès qu’elle eut fait cette promesse, son fils Justinas commença à se sentir mieux. L’effet fut immédiat. Juozapota Landsbergienė témoigna elle-même de ce Miracle à l’occasion d’une fête organisée au presbytère Naujoji de Žagarė, alors qu’elle se rendait à Žagarė pour la deuxième fois afin de remercier Dieu de la guérison miraculeuse, par l’intercession de la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 47).
  12. 5 juin 1870. Jonas Mileška, de la paroisse de Tryškiai (Village de Birbiliškė,) dans la région de Šiauliai, souffrait d’évanouissements depuis une année. Tous les médecins disaient qu’il ne pourrait plus guérir. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, Jonas commença à sentir mieux, et retrouva finalement toute sa santé. (Témoignage Numéro 52).
  13. 6 juin de la Divine année 1870. Barbora Vanagaitė, de la ville de Kėdainiai, dans la région de Raseiniai, souffrait de lésions sur les bras, les jambes et le visage. L’ensemble du côté droit de son corps était paralysé et elle ne pouvait plus du tout bouger. Elle souffrait de cet état et d’une très grande fatigue depuis presque deux ans. Elle avait déjà suivi plusieurs traitements et vu de nombreux médecins. Les lésions ne guérissaient pas et elle ne pouvait plus faire aucun geste, à cause de ses tendons qui étaient bien trop raides. Elle écouta le conseil qu’elle avait reçu d’une connaissance, lui disant de prier la Vierge Barbora. Très vite, elle sentit son état s’améliorer et put commencer à faire quelques mouvements. Par la suite, elle fût totalement rétablie. (Témoignage Numéro 53).
  14. 6 juin 1870. Elžbieta Valcienė, du village de Naikiai, de la paroisse de Viekšniai, dans la région de Šiauliai, était tellement affaibli que ses mains commençaient à trembler sans ne plus pouvoir s’arrêter. Elle souffrait de cet état depuis six longs mois. Aucun remède ne la soulageait. Elle avait prié plusieurs Saints pour qu’ils la guérissent, mais rien n’y faisait. Après avoir imploré la Vierge Barbora, les tremblements s’arrêtèrent, et elle recouvra peu à peu la santé. (Témoignage Numéro 55).
  15. 30 mai 1873. Uršulė Šukiūtė, fils de Vincentas et de Marijona, un couple d’artisans du village de Juodeikiai, dans la région de Šiauliai, s’était mis à souffrir subitement de terribles maux de tête et de problèmes cardiaques, qui l’empêchaient de respirer correctement. Sa mère se mit à prier Dieu de venir en aide à Uršulė, par l’intercession de la Vierge Barbora. Lorsque la jeune fille se réveilla, elle dit à sa mère : « Allons-y, maman ». « Où donc ? », demanda sa mère « A Žagarė. » La mère d’Uršulė lui demanda alors pourquoi elles devaient s’y rendre, et la jeune fille répondit : « Quelqu’un m’a dit que j’irais mieux d’ici dimanche si nous y allions. » Dès ce moment, Uršulė commença à se sentir mieux, pour finalement retrouver une parfaite santé. (Témoignage Numéro 73).
  16. 14 juin 1873. Uršulė Gutinaitienė, de la ville de Pagramantis, dans la région de Raseiniai, Gouvernorat de Kaunas, souffrait de contractures aux jambes depuis quatre mois. Aucun des traitements qui lui avaient été prescrits ne semblait fonctionner. Trois jours après avoir imploré la Vierge Barbora de Žagarė, elle commença à se sentir mieux, puis retrouva enfin sa santé. (Témoigne Numéro 75).
  17.  

H00-H59. MALADIES DE L’ŒIL ET DE SES ANNEXES

  1. 16 juin 1857. Emilija Eigvilaitė, de la paroisse de Salantai, dans la région de Telšiai, territoire de Jogeliškė, souffrait de douleurs terribles aux yeux depuis plusieurs mois et ne voyait plus clair. Dès lors qu’elle eut adressé sa prière à la Vierge Barbora, la douleur prit fin, la maladie se dissipa et Emilija retrouva la vue. (Témoignage Numéro 4).
  2. 12 juin 1859. Domicėlė Ulbaitė, de la paroisse d’Alsėdžiai, dans la paroisse de Telšiai, souffrait d’une maladie oculaire depuis son plus jeune âge. Rien n’avait jamais réussi à la soulager. Cependant, dès lors qu’elle eût imploré la Vierge Barbora, elle retrouva la santé. (Témoignage Numéro 7).
  3. 27 juillet 1859. Petronėlė Čekauskienė, de la ville de Gegrėnai, dans la région de Telšiai, souffrait d’une grave maladie oculaire depuis sept ans. Aucune des recommandations médicales ne l’avaient soignée jusque-là, et la jeune femme commençait peu à peu à perdre la vue. Après avoir prié la Vierge Barbora, réputée pour ses nombreux Miracles, sa vue commença à s’améliorer, ce qui permit à la jeune femme de se rendre d’elle-même à Žagarė, afin de remercier la vierge Barbora de son aide. (Témoignage Numéro 9).
  4. 12 mai 1860. Feliksas Novickis, domestique dans le village de Šliupčiai, dans la région de Šiauliai (paroisse de Kuršėnai Parish), souffrait d’une douleur intense dans les yeux (cataracte). Une nuit, elle rêva d’un vieil homme, qui lui conseillait de prier la Vierge Barbora, renommée pour ses Miracles et dont la dépouille reposait en la Sainte Église de Žagarė. Le vieil homme lui promit qu’elle pourrait ainsi retrouver la vue. Feliksas se mit à prier, et les premiers effets se produisirent. Par la suite, elle se rendit à Žagarė pour remercier la Vierge. (Témoignage Numéro 13).
  5. 27 mai 1861. Ona Majevska et Agnietė Každailaitė, de la ville d’Alsėdžiai, dans la région de Telšiai, souffraient tous deux de problèmes oculaires depuis plusieurs années. Après avoir adressé leur prière à la Vierge Barbora, leur douleur aux yeux s’atténua. (Témoignage Numéro 20).
  6. 29 août 1862. Marcijona Jankauskienė, de la ville de Lieplaukė, région de Telšiai, souffrait de douleurs aux yeux depuis une année, ainsi que de terribles maux de tête. Rien ne la soulageait. Elle se mit à prier la Vierge Barbora, dont elle avait entendu parler pour ses innombrables Miracles et dont la dépouille reposait dans l’ancienne Église Sacrée de Žagarė. Suite à ses prières, Marcijona commença à se sentir mieux. (Témoignage Numéro 29).
  7. 18 octobre 1867. Antanas Soroka, domestique dans l’État de Pagedotis (région et paroisse de Raseiniai), était devenue quasiment veugle depuis quatre ans. Après avoir imploré la Vierge Barbora, Antanas se sentit en meilleure forme. Quatre mois plus tard, elle retrouva presque toute sa vue, et se rendit à Žagarė pour remercier la Vierge de sa bonté, et Dieu de ses Miracles, par l’intercession de ses Saints. (Témoignage Numéro 38).
  8. 29 mai 1868. Depuis près d’un an, Elžbieta Kondrotaitė, de la paroisse de Veiviržėnai, dans la région de Telšiai, souffrait de douleurs aigues aux yeux et aux articulations de la jambe. Pendant de nombreuses années, elle avait suivi des traitements, qui ne l’avaient pas soignée. Après avoir adressé sa prière à la Vierge Barbora, Elžbieta commença à recouvrer la santé. Ses yeux retrouvèrent pratiquement toutes leurs fonctions en moins de trois mois, et elle put se remettre à marcher, ce qui lui permet de se rendre à Žagarė pour remercier la Vierge. (Témoignage Numéro 41).
  9. 21 septembre 1868. Magdalena Rūkštelienė, une veuve de la ville et de la paroisse de Girkalnis, dans la région de Raseiniai, avait perdu la vue depuis deux ans. Aucun remède ne l’avait guérie jusqu’ici. Après deux années de maladie, Magdalena adressa une prière à la Vierge Barbora. Immédiatement, sa vue s’améliora. (Témoignage Numéro 42).
  10. 21 septembre 1868. Petronėlė Giedraitytė, de la ville et de la paroisse de Girkalnis, dans la région de Raseiniai, souffrait d’une douleur aux yeux depuis plus de deux ans. Elle avait également une lésion au niveau du cou, qui ressemblait à un furoncle ou à une tumeur. La maladie lui causait de terribles souffrances, aussi bien la journée que la nuit. Aucun remède de parvenait à la soulager. Un jour, Petronėlė reçu le conseil de prier la Vierge Barbora. Dès qu’elle l’eut fait, elle sentit un soulagement au niveau de ses yeux, et le furoncle éclata. Petronėlė retrouva rapidement toute ses capacités. (Témoignage Numéro 43).
  11. 18 juillet 1869. Kunigunda Baranauskienė, de la ville de Varniai, dans la région de Telšiai, avait perdu la vue dans un incendie. Les médecins avaient clairement annoncé qu’ils ne pourraient pas l’aider. Dès sa première visite chez les médecins, ceux-ci lui avaient annoncé la chose suivante : « Seul un Miracle pourrait vous guérir. » Et c’est exactement ce qui se produisit. Les médicaments que prenait Kunigunda depuis trois mois n’amélioraient pas son état. Comme tous les efforts étaient nuls, Kunigunda décida d’en appeler à l’aide de Dieu. Elle implora la Vierge Barbora de l’ancienne Église de Žagarė, dont la jeune femme avait été informée des Miracles. Au cours de sa prière à la Vierge, Kunigunda formula un vœu : retrouver rapidement la vue, pour pouvoir se rendre sur la dépouille de la Vierge Barbora et la remercier de sa bonté. Aussitôt, elle sentit que son œil allait mieux, et au bout de six semaines, elle commença à voir clair. Au grand étonnement de tous, Kunigunda finit par retrouver l’usage entier de sa vue, et put rendre visite à la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 46).
  12. 5 juin 1870. Teodora Malonjenkaitė, de la ville de Viekšniai, dans la région de Šiauliai, souffrait d’une douleur inolérable aux yeux. Depuis quatre années, sa vision était altérée. Aucun remède ne semblait l’aider, ni aucun traitement médical. Après avoir adressé un vœu à la Vierge Barbora, la douleur s’atténua, avant de redevenir normale. (Témoignage Numéro 54).
  13. 6 juin 1870. Rozalija Mickutė, de la ville de Joniškėlis, dans la région de Šiauliai, souffrait de douleurs oculaires. Sa vue était trouble et elle ne pouvait plus marcher sans béquilles. Cela faisait un an et demi qu’elle souffrait de cette maladie. Après avoir imploré Barbora, Rozalija se sentit mieux. Quelques jours plus tard, elle était totalement rétablie. (Témoignage Numéro 58).
  14. 21 décembre 1872. Jonas Paulauskis, domestique à Luokė, dans la région de Šiauliai, adressa une offrande de quelques roubles à la Vierge Barbora, au nom de Bogomila Valantinaitė, un luthérien qui souffrait de douleurs terribles aux yeux. Après avoir adressé son offrande à la Vierge Barbora, le malade commença à retrouver la santé. (Témoignage Numéro 71).
  15. 26 juin 1873. Viktorija Paragaitytė, de la ville et de la paroisse d’Endriejavas, dans la région de Raseiniai, souffrait de douleurs aigues aux yeux. Elle avait été suivie et traitée par de nombreux médecins depuis trois ans, mais la maladie persistait. Une nuit, Viktorija rêva qu’elle visitait la crypte de Barbora à Žagarė. Sur les yeux, elle priait la Vierge Barbora d’intervenir et de bien vouloir lui rendre la vue. La Vierge Barbora dit à la jeune femme de s’approcher d’elle, avant de lui passer les mains sur les yeux. C’était comme si on lui ôtait un voile du visage. Lorsqu’elle se réveilla, Viktorija allait déjà mieux. La douleur disparue peu à peu et la jeune femme retrouva bientôt sa vue. (Témoignage Numéro 76).
  16. 10 juillet 1873. Magdalena Lydienė, de la ville et de la paroisse de Viešvėnai, dans la région de Raseiniai, souffrait de douleurs aigues aux yeux depuis 16 longues années. Aucun remède ni aucun traitement médical ne la soulageait. Elle adressa une prière à la Vierge Barbora de Žagarė, mais elle ne pût se rendre sur son lieu de culte, comme elle l’avait promis. Toutefois, Magdalena sentit que son état s’améliorait. Plus tard, Magdalena décida de s’adresser une nouvelle fois au corps médical, mais elle dût admettre que si elle allait mieux, cela était dû à l’intercession de la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 77).
  17. 30 juin 1879. Uršulė Pilypaitė, de la paroisse de Tauragė (qui abritait les personnes dans le besoin), dans la région de Raseiniai, avait perdu la vue à l’âge de 5 ans. Pendant 14 ans, elle avait été complètement aveugle. Uršulė avait tenté plusieurs traitements et plusieurs remèdes, mais aucun n’avait fonctionné. Après avoir fait sa prière à la Vierge Barbora, Uršulė commença à sentir son état s’améliorer, mais elle en oublia la promesse qu’elle avait adressée à la Vierge, de se rendre sur sa dépouille. Ses yeux se troublèrent de nouveau. Uršulė se rappela alors de l’engagement qu’elle avait pris, et se dépêcha de le concrétiser. Quatre jours après avoir entamé son voyage, elle commença à se sentir mieux. Lorsqu’elle arriva enfin à Žagarė, elle se rendit compte qu’elle était totalement soignée. (Témoignage Numéro 79).
  18. 16 mai 1875. Marijona Drazdauskienė de la paroisse de Sintautai (?), Diocèse de Sejny, dans la Royaume de Pologne, avait la vision troublée depuis de nombreuses années. Écoutant les conseils de l’un de ses voisins, elle implora la Vierge Barbora de bien vouloir l’aider. Marijona promit de venir remercier la Vierge une fois guérie. Immédiatement, sa vue s’améliora. Marijona ne pouvait y croire. À partir de ce jour, son état ne cessa de s’améliorer, et après sept longues années sans voir vu le jour, elle retrouva enfin la vue. (Témoignage Numéro 82).
  19. 19 août 1876. Mačikauskienė, du village de Pryšmančiai, de la paroisse de Žigaičiai, dans la région de Raseiniai, était aveugle depuis 12 ans. Ses yeux la faisaient terriblement souffrir, car ils étaient gonflés et mal positionnés (exophtalmie). Elle avait essayé plusieurs remèdes et traitements médicaux. Rien n’y faisait. Dès qu’elle eût adressé sa prière à la Vierge Barbora de Žagarė, Mačikauskienė sentit ses yeux aller mieux, et commença à recouvrer la vue. (Témoignage Numéro 84).
  20. 5 août 1883. Pranciška Skiparovova, de la ville d’Akmenė, souffrait d’une douleur intolérable aux yeux depuis cinq ans. Les médecins lui avaient conseillé de sacrifier l’un de ses yeux, pour en conserver un en bon état. Pranciška refusa. Plus tard, sa mère lui annonça : « Comme tu le vois, aucun médecin ne peut te venir en aide. Tu devrais prier Dieu pour qu’il te guérisse, par l’intercession de ses Saints, et prier la Vierge Barbora. Demande qu’une messe soit prononcée en ton nom, et je te donnerai 1 rouble, que tu iras porter directement en l’Église de Žagarė. » Pranciška fit ce que sa mère lui avait conseillé de faire. La douleur persista encore deux semaines et même si elle ne retrouva pas immédiatement la vue, l’un de ses yeux allait beaucoup mieux. Cela se produisit à l’occasion de la Fête de Saint Pierre (29 juin). (Témoignage Numéro 87).

H60-H95. MALADIE DE L’OREILLE ET APOPHYSE MASTOÏDE

  1. 28 septembre 1923. Ona Sukaitė, fille de Mateušas et d’Ona, du village de Draginiai (paroisse de Papilė), visita l’ancienne Église de Žagarė pour honorer la promesse qu’elle avait faite à la Vierge Barbora et pour remercier Dieu d’avoir soigné ses oreilles. La jeune femme de 27 ans témoigna que cela faisait un an et demi qu’elle n’entendait plus rien. Les médecins lui avaient annoncé qu’elle ne retrouverait jamais l’ouïe. Elle arrêta de prendre ses médicaments. Aux environs de Pâques (en 1923), elle promit de se rendre sur la dépouille de la Vierge Barbora et d’y prononcer une prière. Immédiatement, les bourdonnements dans ses oreilles cessèrent, et peu à peu, elle se remit à entendre. (Témoignage Numéro 91).

I00-I99. MALADIES DU SYSTÈME CIRCULATOIRE

  1. 30 juillet 1859. Barbora Urbanavičiūtė, de la paroisse de Tytuvėnai (abri pour les personnes dans le besoin), dans la région de Raseiniai, avait le corps recouvert de lésions depuis cinq ans. Elle ne pouvait même plus se lever de son lit, et les plaies étaient si profondes qu’on lui voyait presque les os. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, renommée pour ses Miracles, les plaies commencèrent à cicatriser. Deux mois plus tard, elle parvint à se lever, et même à marcher. (Témoignage Numéro 10).
  2. 26 juin 1860. Leonas Jonušas, du village de Patyris (paroisse d’Endriejavas), dans la région de Raseiniai, souffrait d’un ulcère à la jambe, qui lui causait des douleurs insoutenables. En un an et demi, la lésion n’avait pas du tout cicatrisé. Dès lors que Leonas eût adressé une prière à la Vierge Barbora, il sentit que son état s’améliorait. En six semaines, le jeune homme était totalement guéi. (Témoignage Numéro 16).
  3. 16 mai 1864. Agnietė Žukauskienė, du village de Stripiniai (paroisse d’Ylakiai), dans la région de Telšiai, souffrait de lésions aux jambes depuis trois ans. Après avoir promis à la Vierge Barbora de venir se recueillir sur sa dépouille, elle commença à retrouver la santé. (Témoignage Numéro 31).
  4. 6 juillet 1865. Antanina Suveikaitė, du village de Salaučiai (?), de la paroisse de Židikai, dans la région de Telšiai, souffrait d’une douleur à la jambe depuis trois ans et ne pouvait presque pas marcher. Après s’être adressée à la Vierge Barbora, Antanina vit son état de santé s’améliorer. La douleur disparût et les plaies commencèrent à cicatriser. (Témoignage Numéro 37).
  5. 15 juin 1870. Ona Baškutė, du village de Pabutkalnis, de la paroisse d’Užventis, dans la région de Šiauliai, soufrait de lésions aux jambes et aux bruits, suite à des morsures de chien. Les plaies étaient si profondes qu’on lui voyait presque les os. Cet état dura pendant plus de 10 ans, car aucun traitement ne donnait de résultat. Les visites dans les lieux Sacrés ne donnaient rien non plus. Dès qu’elle eût adressé sa première prière à la Vierge Barbora, Ona sentit que sa douleur s’atténuait. Les plaies cicatrisèrent et après six mois, la jeune femme retrouva sa pleine santé. (Témoignage Numéro 59).
  6. 14 mai 1873. Monika Klimavičiūtė, de la ville de Varniai, souffrait de lésions aux bras et aux jambes depuis près de huit ans. Les lésions étaient si profondes que ses os étaient presque apparents. Un jour, elle croisa un étranger, qui, la voyant dans un tel état, lui conseilla d’adresser un vœu à la Vierge Barbora de Žagarė, réputée pour ses Miracles. Dès que son vœu fût adressé à la Vierge, Monika sentit une amélioration. La douleur s’atténua peu à peu et les plaies commencèrent à cicatriser. En six mois, elle retrouva l’usage de ses membres, bien que les cicatrices fussent toujours présentes. L’une de ses jambes était toujours enflée, mais elle n’en souffrait plus. (Témoignage Numéro 72).
  7. 4 juillet 1874. Barbora Trinkienė, du Territoire de Rudikiai (paroisse de Papilė), dans la région de Šiauliai, souffrait de lésions à la jambe depuis plusieurs années. Après avoir examiné sa jambe, les médecins lui annoncèrent que la seule solution qui lui restait était l’amputation. Trois jours après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, la jeune femme sentit que la douleur s’atténuait, et constata que les plaies commençaient à cicatriser. (Témoignage Numéro 80).
  8. 15 juillet 1923. Michalina Paškevičienė et sa mère Marcijona Martinkienė se rendirent à Žagarė depuis leur région de Telšiai, afin d’honorer la promesse qu’elles avaient faites à la Vierge Barbora. Depuis quelques temps, Michalina souffrait d’une maladie terrible : de larges plaies s’étaient formées sur sa jambe, et l’on commençait à apercevoir ses os. Cela la faisait atrocement souffrir. Les jeunes femmes avaient consulté des médecins ; sans succès. Lorsqu’elles entendirent parler de la Vierge Barbora, elles prirent l’engagement de se rendre en l’ancienne Église de Žagarė. Elles promirent à la Vierge que si Michalina retrouvait l’usage de sa jambe, elles se rendraient toutes deux sur le lieu de culte. Les lésions commencèrent à cicatriser, la douleur s’atténua et la jeune femme retrouva l’usage de sa jambe. (Témoignage Numéro 90).
  9. 4 mai 1880. Ieva Bernotaitė, de la paroisse de Šilalė, dans la région de Raseiniai, souffrait d’une douleur immense depuis deux années. Tout son corps était couvert de lésions, qui ne guérissaient pas, malgré les nombreux traitements prescrits par le corps médical. Les nombreuses visites de lieux Sacrés et les remèdes traditionnels n’aidèrent pas non plus. Dès lors qu’elle eût formulé sa prière à la Vierge de Žagarė, Ieva constata que ses plaies cicatrisaient et que son état de santé général s’améliorait. Trois semaines plus tard, elle ût reprendre son travail, sans aucune souffrance ni aucune douleur. (Témoignage Numéro 86).

K00-K93. MALADIES DU SYSTEME DIGESTIF

  1. 15 mai 1856. Konstancija Pšialgovska, de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai, se rendit à Žagarė pour honorer son engagement envers la Vierge Barbora. Avant de témoigner, elle avait confessé ses pêchés et s’était engagée à raconter les derniers mois de sa vie, pendant lesquels elle avait souffert d’intolérables spasmes. Ces spasmes s’étaient atténués après qu’elle eût imploré la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 2).
  2. 12 mai 1865. Domicėlė Toliušytė, de l’Église de Karklėnai (paroisse de Pašilė), dans la région de Raseiniai, Gouvernorat de Kaunas, souffrait d’une intolérable rage de dent. La douleur s’arrêta immédiatement après qu’elle promit à la Vierge Barbora de lui rendre visite. Toutefois, lorsque Domicėlė décida d’envoyer quelqu’un d’autre à sa place à Žagarė, la douleur ressurgit. Elle fit une nouvelle promesse à la Vierge, qu’elle put accomplir par la suite. (Témoignage Numéro 34).

L00-L99. MALADIES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS

  1. 15 mai 1859. Agota Girdvainienė, de la ville de plique polonaise depuis son plus jeune âge. Son visage était couvert de tâches, et elle souffrait d’intenses douleurs au niveau des os. Après avoir imploré la Vierge Barbira de l’aider, les tâches commencèrent à s’estomper et ses os lui firent moins mal. (Témoignage Numéro 5).
  2. 29 mai 1861. Barbora Banevičiūtė, du village d’Eigaliai, de la paroisse de Kurtuvėnai, dans la région de Šiauliai, avait le visage et le cou enflés depuis plus de six mois. Aucun traitement ne la soulageait. Les gonflements s’atténuèrent dès qu’elle eût adressé un vœu à la Vierge Barbora, réputée pour ses Miracles. Mais elle oublia sa promesse, et un furoncle se forma sur l’une de ses jambes. (Témoignage Numéro 19).
  3. Eufemija Stanevičienė, une veuve du village de Jurgialaukis (?), paroisse de Seda, dans la région de Telšiai, souffrait d’un furoncle au visage qui ne se résorbait pas. Les médecins finirent par lui dire qu’elle mourrait de ce furoncle. Après avoir prié la Vierge Barbora de lui venir en aide, le furoncle éclat, et la femme fût guérie. (Témoignage Numéro 25).
  4. 26 octobre 1885. Jonas Klema, un jeune homme célibataire du village de Vailabai, paroisse de Viduklė, dans la région de Raseiniai (Gouvernorat de Kaunas), souffrait depuis un an d’une grosse plaie au visage. Il avait perdu presque toutes ses dents et aucun remède/traitement ne pouvait l’aider, pas même ses nombreuses visites dans des lieux sacrés. Toutefois, dès lors qu’il s’adressa à la Vierge Barbora, Jonas commença à se sentir mieux, et au bout de quelques semaines, il était entièrement guéri. (Témoignage Numéro 88).
  5. 23 janvier 1886. Barbora Kabelienė, du village de Baltrimai, dans la Communauté de Ylakiai (paroisse de Šačiai, dans la région de Telšiaià), avait subi un tel choc émotionnel étant enfant qu’elle souffrait de lèpre et d’irritations sévères au visage. Aucun médecin ne parvenait à la soigner, ni à déterminer la cause de cette maladie. Une fois, elle rencontra un mendiant, qui souffrait du même mal qu’elle, et qui avait été sauvé par la Vierge Barbora de Žagarė. Il lui conseilla de la prier elle aussi, ce qu’elle fît immédiatement. Peu après, elle vit son état s’améliorer, puis retrouva toute sa santé. (Témoignage Numéro 89).
  6. 18 septembre 1937. Mikalina Urmonaitė de Žagarė visita le Clergé de l’Ancienne Žagarė pour raconter comment, en 1914, elle avait été miraculeusement d’une maladie au nez. Son nez était enflé et lui faisait terriblement mal. Elle n’avait vu aucun médecin. Elle vécut avec cette douleur pendant de longues années, avant de décider, en 1927, de se rendre de son village de Buivydžiai à Žagarė, où l’on célébrait la Fête de Saint Pierre. Sur les lieux, elle adressa une prière. Trois jours plus tard, elle était guérie. Pendant 10 ans, elle n’est plus jamais retombée malade. (Témoignage Numéro 95).

M00-M99. MALADIES DU SYSTÈME MUSCULOSQUELETTIQUE ET DES TISSUS CONJONCTIFS

  1. 26 juin 1860. Ona Petrauskienė, du village de Patyris (paroisse d’Endriejavas), dans la région de Raseiniai souffrait d’une intolérable douleur à la jambe depuis vingt ans. Après avoir imploré la Vierge Barbora, renommée pour ses Miracles, Ona commença à retrouver la santé, et la douleur finit par s’estomper totalement. (Témoignage Numéro 15).
  2. 28 mai 1861. Domicėlė Sulaitė, de la ville de Plungė, dans la région de Telšiai, souffrait d’une intense douleur aux os depuis plusieurs années. Malgré ses nombreuses visites dans des lieux Sacrés et en dépit des traitements prescrits par les médecins, rien ne parvenait à soulager sa douleur. Toutefois, dès qu’elle eût invoqué la Vierge Barbora, dont la dépouille sacrée repose dans l’Église de Žagarė, Domicėlė se sentit soulagée. La douleur s’atténua et en quatre semaines, elle fût entièrement guérie. (Témoignage Numéro 18).
  3. 17 juin 1861. Vincentas Jordanas, du village de Gedaičiai (paroisse de Tirkšliai), dans la région de Telšiai, souffrait d’une douleur à la jambe depuis plusieurs années. Aucune aide médicale ne la soulageait. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, célèbre pour ses Miracles, son état de santé s’améliora. (Témoignage Numéro 22).
  4. 29 juin 1861. Barbora Vaseraitė, du village de Paukys (paroisse de Paukys), dans la région de Telšiai, souffrait d’enflures aux jambes et de douleurs atroces depuis plus de six mois. Elle retrouva la forme dès qu’elle eût adressé sa prière à la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 23).
  5. 26 mai 1862. Leonas Račkauskas, du village de Visdargiai (paroisse de Kuršėnai), dans la région de Šiauliai, avait une hernie. Il suivi les prescriptions d’un homéopathe, mais rien ne s’améliora. Deux mois après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, réputée pour ses Miracles, Leonas retrouva sa santé d’origine. (Témoignage Numéro 24).
  6. 26 août 1862. Ieva Šaveskytė, de la paroisse de Viduklė, dans la région de Raseiniai, était alité depuis cinq années : ses jambes étaient enflées et couvertes de tâches rouges. Elle souffrait également de douleurs musculaires au niveau des bras, qui, par la suite, se propagèrent à sa tête, puis à ses articulations, avant de s’infiltrer dans ses veines. Les traitements étaient tous sans effets. Après avoir adressé sa requête à la Vierge Barbora, renommée pour ses Miracle, Ieva sentit un immense soulagement: la douleur avait diminué, les tâches rouges avaient disparu, et ses jambes n’étaient plus aussi enflées. Au bout de six semaines, elle allait parfaitement bien et pût même parcourir les vingt-quatre kilomètres qui la séparaient de la dépouille de la Vierge, afin d’honorer sa promesse. (Témoignage Numéro 28).
  7. 28 juin 1865. Barbora Steponavičiūtė, du village de Gonplaukis (paroisse de Rietavas), dans la région de Telšiai, souffrait d’une terrible douleur aux bras et aux jambes, et ce depuis une année. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, célèbre pour ses Miracles, elle se sentit soulagée : la douleur avait diminué et elle pût se rendre dans les jours qui suivirent à Žagarė, pour tenir sa promesse. (Témoignage Numéro 36).
  8. 1er février 1868. Anastazija Lukšienė, du village de Šaukliai (paroisse de Mosėdis), dans la région de Telšiai, souffrait d’une terrible douleur, localisée en haut de sa hanche droite, et ce depuis trois mois. Elle était tellement mal en point que pendant huit mois, elle ne pût même pas s’allonger sur le côté. Anastazija entendit parler d’une herboristerie, dans la ville de Seda, où elle pourrait se procurer de quoi se soigner. Elle se prépara alors au long voyage, bien qu’elle eût toutes les difficultés du monde à se hisser dans la calèche. L’herboriste lui remit une poudre médicinale à boire, ainsi qu’une pommade à appliquer là où elle avait mal. La boisson la rendit encore plus faible. Anastazija commença à envisager le pire : elle ne guérirait jamais, et allait bientôt mourir. Son fils l’emmena alors chez un médecin, qui lui conseilla vivement de prier la Vierge Barbora de Žagarė, célèbre à travers le monde pour ses nombreux Miracles. Peu après avoir émis sa demande, la malade commença à se trouver en meilleure forme. Elle qui ne mangeait rien retrouva un peu d’appétit, et reprit des forces. Un jour, alors qu’elle rentrait d’une promenade en calèche, ses proches accoururent pour l’aider à descendre du véhicule, mais Anastazija déclara : « Laissez-moi vous montrer que je peux descendre sans votre aide. » Et elle le leur prouva. Cette même nuit, elle put se coucher sur le côté. Anastazija raconta cette fabuleuse histoire lorsqu’elle se rendit à Žagarė pour honorer et remercier la Vierge de sa grande bonté. (Témoignage Numéro 40).
  9. 24 septembre 1869. Barbora Vaičiūnaitytė, de la ville et de la paroisse de Girkalnis, de la région de Raseiniai, souffrait d’une douleur immense aux articulations et rien ne parvenait à la soulager. Elle fit une promesse à la Vierge Barbora. La douleur s’atténua subitement, et sa tête cessa de lui faire mal. Malgré tout, elle ne pouvait honorer sa promesse et se rendre sur la dépouille de la Vierge, car elle souffrait toujours des articulations. Toutefois, soulagée d’être en meilleure forme, elle raconta son histoire à plusieurs de ses amis. Quatre semaines plus tard, Barbora lui apparût en rêve, entourée de ses Saints, entoura la tête de la jeune femme entre ses mains et lui déclara : « Va où tu as promis d’aller. » Barbora se rendit compte alors qu’elle ne souffrait plus du tout et pouvait marcher sans aucune difficulté. Elle tint donc sa promesse, et se rendit à Žagarė pour honorer sa parole. (Témoignage Numéro 49).
  10. 24 octobre 1869. Anelė Vaitkevičiūtė, une femme de 42 ans, résidant à Petrošiai, dans la region de Šiauliai (paroisse de Šiaulėnai), Psouffrait de rhumatismes aux deux bras et aux doigts depuis plusieurs années, à tel point qu’elle ne pouvait plus tendre les bras. Elle avait consulté plusieurs médecins, mais tous lui avaient dit la même chose : les rhumatismes ne se soignaient pas. Cependant, peu après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, Anelėse sentit mieux : elle pouvait enfin bouger les doigts, et ses rhumatismes disparaissaient peu à peu. (Témoignage Numéro 50).
  11. 15 juin 1870. Elena Čerbaitė, du village de Bambalai (paroisse d’Užventis), dans la région de Šiauliai, souffrait depuis quelques temps d’une intense douleur à la jambe et était incapable de marcher depuis sept longues années. Elle prit tous les traitements que lui avaient prescrits les médecins, mais, au lieu de s’atténuer, la douleur ne faisait qu’augmenter. Même ses visites sur les lieux de culte n’y faisaient rien. Après avoir offert en offrande une paire de chaussettes à la Vierge Barbora, Elena sentit une amélioration. La douleur disparut en une semaine, et elle retrouva assez de forces pour marcher jusqu’à la première Église, située à 10 kilomètres, de chez elle, pour remercier la Vierge. (Témoignage Numéro 60).
  12. 16 juin 1870. Antanas Barkus, du village de Žiburiai (paroisse de Seda), dans la région de Telšiai, souffrait d’une douleur immense à la jambe depuis deux longues années. Aucun remède ni aucun traitement médical ne parvenait à le soulager. Une nuit, il rêva de Barbora, qui lui demandait s’il souhaitait guérir. Puis, la Vierge retira ses chaussettes et les déposa aux pieds d’Antanas. Pour terminer, la Vierge Barbora lui dit : « Viens à Žagarė et rapporte-moi mes chaussettes. » Lorsqu’il se réveilla, Antanas ne sentait plus aucune douleur et était entièrement guéri. Il se rendit donc à Žagarė et remercia Dieu de l’avoir soigné, par l’intercession de la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 61).
  13. 5 juin 1871. Ona Urbonienė, de la ville de Kalvarija, souffrait d’une douleur à la jambe insuuportable. Elle prenait des médicaments depuis six mois, sans aucun résultat. Cependant, dès qu’elle eût adressé une prière à la Vierge Barbora, sa jambe arrêta brutalement de lui faire mal, et elle retrouva la santé. (Témoignage Numéro 64).
  14. 3 juin 1873. Liudgarda Butkevičiūtė, du village de Tičinai (paroisse de Seda), dans la région de Telšiai, soufrait d’intolérables maux de tête et d’une terrible douleur aux os, ainsi que de boursouflures au nez, depuis déjà deux ans. Aucun traitement ne semblait fonctionner. Quelqu’un lui conseilla un jour de prier Barbora. Liudgarda suivi ce conseil, et promit à la Vierge de se rendre sur sa tombe dès qu’elle irait mieux. À l’instant même, elle sentit que la douleur s’atténuait et dans les jours qui suivirent, elle retrouva toute sa santé. (Témoignage Numéro 74).
  15. 3 juin 1929. Ona Jonaitytė, une jeune femme de vingt ans de la ville de Rozalimas, était malade depuis son plus jeune âge : elle ne pouvait pas bouger à cause d’une douleur aux articulations, et avait cessé de marcher dès son 5ème anniversaire. Elle prit des bains thérapeutiques, mais, malgré une légère amélioration, Ona était tellement faible qu’elle ne pouvait tenir debout. Après avoir imploré la Vierge Barbora, Ona commença à retrouver des forces, et fût bientôt capable de se rendre de Rozalimas à Žagarė à pied, en seulement un jour et demi. (Témoignage Numéro 94).

N00-N99. MALADIES DU SYSTÈME GÉNITO-URINAIRE

  1. 29 juin 1869. Ona, la fille d’Elžbieta Stumbrienė, du village d’Auksūdis (paroisse de Laižuva), dans la région de Šiauliai, était malade depuis une année et souffrait d’une immense douleur intérieure. Cela ressemblait à une tuberculose, associée à des difficultés à respirer. Parfois même, elle était incapable d’uriner. Aucun traitement ne la soulageait, et la pauvre femme ne savait plus quoi faire pour guérir. Puis, elle pensa à adresser une prière à la Vierge Barbora de Žagarė, dont elle avait entendu parler pour ses Miracles. Dès que la prière fût prononcée, tout le mal qu’elle gardait en elle s’envola. (Témoignage Numéro 45).

O00-O99. GROSSESSE, ACCOUCHEMENT ET SUITES DE COUCHE

  1. 16 août 1859. Petronėlė Venckienė, du village de Gečaičiai (paroisse de Kalvarija), dans la région de Telšiai, était gravement malade depuis un accouchement traumatique. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, renommée pour ses Miracles, elle se sentit immédiatement soulagée. (Témoignage Numéro 11).

Q00-Q99. MALFORMATIONS CONGÉNITALES, DÉFORMATIONS ANOMALIES CHROMOSOMIQUES

  1. 2 mai 1853. Ona, femme du Comte Liudvikas Moscickis du Manoir de Maldeniai (paroisse de Tryškiai), dans la région de Šiauliai, rapporta que la maladie dont elle souffrait était jugée incurable par les médecins : elle souffrait terriblement et prenait des médicaments depuis plus d’un an, sans résultat. Dès qu’elle eût adressé ine prière à la Vierge Barbira, Ona, sentit son état qui s’améliorait, puis elle retrouva peu à peu la santé. (Témoignage Numéro 1).
  2. 19 janvier 1871. Bronytė, nièce de Marijona Goštautaitė, du village de Šimuliai (paroisse de Kuliai), dans la région de Telšiai était affaiblie depuis sa naissance : ses idées étaient troubles et ses jambes la faisaient terriblement souffrir. En 4 ans, aucun signe d’amélioration n’avait été constaté. Aucun remède ni aucun médicament ne la soulageait. Après avoir adressé une promesse à la Vierge Barbora, Bronytė se sentit subitement soulagée. La douleur disparût, la jeune fille commença à récupérer, et quelques jours plus tard, elle était totalement guérie. Elle se rendit donc en compagnie de sa tante à Žagarė, pour honorer et remercier la Vierge. Toutes deux prièrent dans la crypte où reposait la dépouille de la Vierge, et participèrent à la Messe donnée en l’Église de Žagarė pour remercier Dieu de sa guérison, par l’intercession de la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 62).
  3. 27 octobre 1871. Janis Brinkis, citoyen letton du village d’Alkiškiai, (paroisse d’Akmenė), dans la région de Šiauliai, avait un fils âgé de deux ans, qui était malade depuis sa naissance. Aucun remède ni aucun traitement médical ne parvenait à le soigner. Comme Janis vivait en Samogitie parmi les Catholiques, il avait entendu parler de la Vierge Barbora de Žagarė, qui exauçait des Miracles. Il promit de lui offrir quelques roubles, profondément convaincu que cela aiderait son enfant. Il fit donc une offrande à la Vierge. Peu après, son fils avait retrouvé toute sa santé. (Témoignage Numéro 67).
  4. 20 juin 1874. Petronėlė Kazlauskaitė, du village de Pašatrija, (paroisse de Luokė), dans la région de Telšiai, était paralysée depuis ses 3 ans. Quatre jours après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora de Žagarė, elle put enfin marcher. (Témoignage Numéro 78).
  5. 5 juin 1871. Ona Labžentienė, de la ville de Kalvarija, dans la région de Telšiai, souffrait d’hydrocéphalie depuis six mois. Elle ne contrôlait plus du tout son corps et était devenue si faible qu’elle était sur le point de mourir. Quelqu’un conseilla un jour de déposer sur le corps de la jeune femme un ruban en l’honneur de la Vierge Barbora. Dès que cela fût fait, Ona sentit qu’elle allait mieux. Ses jambes arrêtèrent de lui faire mal et elle fût totalement guérie. (Témoignage Numéro 63).

S00-S98. BLESSURES, EMPOISONNEMENTS ET AUTRES MALADIES DUES À DES CAUSES EXTÉRIEURES

  1. 25 avril 1925. Barbora Milevičienė, du village de Purviai, (paroisse de Papilė), du Presbytère de l’Ancienne Žagarė, raconta comment son neveu de quinze ans, Jonas Lastauskas d’Akmenė avait été touché par une balle perdue dans le centre historique de Žagarė en 1894. Il fût transféré à Joniškis pour être pris en charge par les médecins, mais ces derniers annoncèrent que le jeune homme n’avait plus que trois heures à vivre. Ayant entendu le verdict, Jonas commença immédiatement à prier la Vierge Barbora pour qu’elle lui vienne en aide. Il plongea alors dans un profond sommeil. Ses blessures l’avaient totalement affaibli. Lorsqu’il se réveilla le lendemain matin, Jonas était en parfait santé, il ne souffrait plus du tout de ses blessures. Les médecins décidèrent qu’il pouvait quitter l’hôpital. Quant à la balle, elle resta là où elle était venue se loger, car elle ne posait aucun problème au jeune homme et ne mettait pas sa vie en danger. (Témoignage Numéro 92).

Z00-Z99. FACTEURS SUSCEPTIBLES D’INFLUENCER L’ÉTAT DE SANTÉ

  1. 12 mai 1865. Kotryna Toliušytė, de la paroisse de Pašilė, (Église de Karklėnai), dans la région de Raseiniai, souffrait d’une terrible douleur à la poitrine et était grandement affaibli depuis deux ans. Elle ne pouvait se tenir debout, et était totalement incapable de se déplacer. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, elle commença à se sentir mieux. (Témoignage Numéro 33).
  2. 22 septembre 1869. Domicėlė, femme de Jonas Paulauskis, de la paroisse de Plungė, dans la région de Telšiai, souffrait d’un état de fatigue avancé et inexpliqué depuis sept ans. Elle était soudainement prise de fièvres, qui l’affaiblissaient totalement. Elle suivi les conseils des médecins, mais sans succès. Domicėlė s’était rendu dans de nombreux lieux Sacrés, espérant un Mircale, qui ne venait jamais ; Un jour, elle décida de prier la Vierge Barbora. Peu après, son état s’améliora. Domicėlė raconta son histoire lorsqu’elle se vint assister à la Messe Sacrée, donnée en l’Honneur de la Vierge Barbora. (Témoignage Numéro 48).
  3. 6 juin 1871. Domicėlė Urbonienė, du village de Paburgė, (paroisse d’Alsėdžiai), dans la région de Telšiai, était tellement sujette aux angoisses qu’elle souffrait de terribles maux de tête, au point parfois de s’évanouir et de ressentir des douleurs atroces à l’estomac. Elle donna 7 roubles aux médecins, mais ces derniers ne parvinrent pas à la soigner. Dès qu’elle eût adressé sa prière à la Vierge Barbora, Domicėlė commença à aller mieux, pour ensuite retrouver totalement la santé. (Témoignage Numéro 65).
  4. 16 juin 1872. Barbora Kontrimaitė, du village de Lozoriai, (paroisse de Rietavas), dans la région de Raseiniai, souffrait d’atrophie et d’une grande fatigue depuis huit ans. Elle prenait tous les traitements et remèdes que les médecins lui conseillaient, mais en vain. Elle se rendit également sur plusieurs lieux de culte, réputés pour leurs actions Miraculeuses, mais sa santé ne s’améliora pas pour autant. Après avoir adressé une prière à la Vierge Barbora, elle vit son état s’améliorer. Quelques temps après, elle avait retrouvé toute sa santé. (Témoignage Numéro 69).
  5. 28 juin 1872. Antanina Šaltanienė, du village de Sodalė, (paroisse de Kražiai), dans la région de Raseiniai, était malade depuis 3 ans. Elle était alitée et souffrait d’une intense douleur dans tout le corps. Le mal ne faisait qu’empirer, et aucun traitement ne la soulageait. Une nuit, elle entendit une voix dans son rêve, qui lui disait : « Rends-toi à Žagarė pour rendre visite à la Vierge Barbora. Tu en seras alors guérie. » Antanina fit confiance à son rêve et commença à prier la Vierge. Peu après, elle pût se rendre à Žagarė pour tenir son engagement. (Témoignage Numéro 70).
  6. 25 avril 1925. Ona Pračkienė, vivant en Angleterre, était lourdement malade. Juste avant la Noël 1924, les médecins lui conseillèrent de se faire opérer, autrement, elle mourrait. L’opération était complexe et la jeune femme refusa. La mère d’Ona adressa une prière à la Vierge Barbora et sa fille commença à aller mieux. Mère et fille remercièrent Dieu et la Vierge d’avoir aidé Ona à récupérer et de lui avoir permis d’échapper à l’opération. (Témoignage Numéro 93).

HISTOIRES VRAIES

  1. 18 octobre 1867. Aleksandra Choževskaune veuve et femme médecin de la paroisse de Kražiai, dans la région de Raseiniai, fût attaquée par deux voleurs. Cherchant à sauver sa peau, Aleksandra donna aux homes tout ce qu’elle possédait : son argent, et une bague en or. Les voleurs ne laissèrent pas pour autant la victime s’enfuir, et décidèrent de mettre fin à ses jours. L’un deux attrapèrent la femme par la gorge, tandis que l’autre lui ligotait les mains. Malgré la peur, la femme réussit à implorer secrètement Barbora. Les voleurs se raidirent immédiatement ; lâchant leur proie, et tombant au sol. Aleksandra utilisa ses dernières forces pour se débarrasser des fils qui maintenaient ses mains prisonnières. Elle finit par y parvenir, et s’enfuit en courant à travers les bois, dans la nuit noire.

La mésaventure du Docteur

C’était l’été, il n’y a pas si longtemps

Elle était médecin, et se rendait au chevet de l’un de ses patients.

Le soleil était tombé, et la nuit enveloppait la forêt

Elle marchait seule sur le petit sentier.

Elle était perdue dans ses pensées,

Quand deux brigands, surgits de nulle part, l’attraèrent à la gorge.

« Oh, Sainte Marie, Mère de Dieu ! » cria-t-elle.

Et elle implorait l’homme de bien vouloir la libérer.

Elle offrit son or et son argent, mais cela ne suffit pas.

Les brigands la maintenaient prisonnière.

« Va me chercher de quoi l’attacher », cria l’un d’eux,

« Oh, Sainte Barbora, aidez-moi de vos Mircales,

Je vous en supplie, aidez-moi à sortir de cet enfer ! »

Alors qu’elle priait en secret,

Les mains des deux bandits se raidirent,

Et ils lâchèrent prise.

Elle put s’échapper de leur terrible emprise.

« Merci, Dieu, Seigneur Tout-Puissant, et Merci à tes Saints

De m’avoir sauvé la vie d’un aussi terrible crime,

Je promets de vous honorer et de vous remercier tous les jours

Au Coucher avant de fermer les yeux,

Ainsi qu’au Lever avant de débuter ma journée. »

 (Témoignage Numéro 39).

 

  1. 14 décembre 1940. La Sœur Marija Scholastika de Kaunas (Filles de l’Immaculé sainte-Mère), se rendit en l’Église de Žagarė pour raconter l’histoire de sa sœur de vingt-et-un an, Teresė, venue lui rendre visite à Jaunas. Teresė se préparait à faire vœu de chasteté. Dans un premier temps, elle. Avait pratiqué les Exercices Spirituels d’Ignatius de Loyola pendant huit jours, et les avait achevés le 8 décembre, à 14 heures. Teresė avait donc présenté ses vœux le matin, et se rendit à la célébration de l’Adoration Eucharistique ; toutefois, elle ne se sentait pas bien et décida, sur les conseils de la Mère Supérieure, d’aller se reposer. Sœur Teresė mourut le même jour, à 19 heures. Cette nuit du 8 décembre, la Mère Supérieure rêva de Sœur Teresė. Elle lui demanda : « Qui devons-nous prier pour notre Terre, la Lituanie ? » Sœur Teresė répondit : “Vous devez prier une Vierge du nom de Barborą Žagarietė ». Losrque la Mère Supérieure se réveilla, elle ne se souvenait plus du nom que lui avait donné la Sœur dans son rêve. Pendant longtemps, elle ne parla à personne de cet étrange rêve. Le 9 décembre, lui surgit à l’idée le nom de Sainte Barbora. Plus tard, elle fit confirmer par le Père Kudirka, Prêtre de la renommée, que la Sainte Vierge Barbora Žagarietė existait bel et bien. La Mère m’a envoyé ici, à Žagarė, pour raconter cette histoire. Propos recueillis par le Révérend K. Gedvila. (Témoignage Numéro 97).

PARTIE III. Grâces de Dieu enregistrées après 1940

F00-F99. TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT

  1. Stasė Daunoraitė-Grinienė (DOB : 14-NOV-1956) :

Mon amie Rūta était veuve. Elle avait un fils, Laurynas, mais elle avait des difficultés à l’élever et à le nourrir. Laurynas avait essayé de s’empoisonner à 3 reprises. Hasard de la vie, cela tomba le jour où le Réverrent Vytautas Grigaravičius tenait sa dernière messe. Mon mari et moi-même sommes allés rendre visite à mon amie. Nous avons senti une odeur de gaz très forte, et Laurynas inconscient. Nous avons fait sortir Laurynas de la pièce. Il n’avait alors que 14 ans. Ce jour-là, la crypte en l la Vierge Barbora fut inaugurée. J’ai imploré Barborą de bien vouloir aider Laurynas à trouver la paix, et un chemin de vie. Je me suis agenouillée, et j’ai longtemps prié. Petit à petit, l’attitude de Laurynas a commencé à changer. Il obtint un Diplôme d’une école à Šiauliai, puis poursuivit ses études. Je suis convaincue du Pouvoir de Dieu, mais je m’estime trop humble pour m’adresser directement à lui. Pour moi, Barbora a toujours comme une sœur, présente à mes côtés, pour me protéger. Ma croyance envers Dieu a débuté par ma croyance en Barbora.

Žagarė, 11-AUG-2006.

  1. Liucija Domicelė Ginkutė (DOB : 02-JAN-1935) :

Je vis à Skaistgiris depuis 1966. Je suis le sixième enfant de la famille. Mon père était malade ; il avait été frappé par un cheval et son bras droit était cases. Personne n’avait donc vraiment le temps de me surveiller ni de s’occuper de moi. Depuis mon plus jeune âge, je m’occupe des oies de mes parents. Une fois, nous avons amené les poulains au champ. J’ai été prise de panique face à l’un deux, qui s’agitait beaucoup, et j’ai été totalement incapable de regagner ma maison. J’avais six ans et la frayeur m’a rendu totalement invalide : je me suis mise à souffrir d’érysipèle au niveau de ma lèvre. Plus tard, l’infection s’est propagée à l’ensemble de mon visage. Mes yeux sont devenus troubles et mes lèvres n’arrêtaient pas de gonfler. Mon visage faisait peur à voir. Je me cachais chez moi pour ne pas à croiser le regard des voisins. Alors que j’avais 14 ans, j’ai entendu quelqu’un qui parlait de la Vierge Barbora de Žagarė, célèbre pour ses Miracles. Comme la Guerre était finie, j’ai décidé de me rendre à Žagarė sans n’en parler à personne. Je me suis renseignée auprès des gens que j’ai croisés, et j’ai pu trouver Barbora. Je suis restée très longtemps à côté de sa tombe, à l’implorer de me rendre mon visage d’autrefois. Je souffrais tellement de cet horrible visage, que je n’ai même pas pensé à lui demander de soulager ma jambe. Mon apparence m’était devenue intolérable. Que vous le croyiez ou pas, mon visage est redevenu normal un mois plus tard. Mes yeux étaient de nouveaux clairs et mes lèvres n’étaient plus gonflées. Je suis immensément reconnaissance envers Barbora. Malheureusement, mon père nous avait déjà quittés et n’a pas pu être témoin de de mon bonheur.

Žagarė, 11-AUG-2006.

H00-H59. MALADIE DE L’ŒIL ET DE SES ANNEXES

  1. Valentina Adomaitytė-Janutienė (DOB : 12-FEB-1932):

Stanislova Jonutytė m’a raconté l’histoire d’un jeune homme aveugle qui vivait à Žagarė. Aucun médecin n’avait pu lui venir en aide. Le jeune garçon a été sauvé de sa cécité grâce aux prières que sa mère adressait à la Vierge Barbora. Le Miracle s’est produit aux alentours de l’année 1927. À cette époque, la mère du jeune garçon vendit l’une de ses vaches et reversa l’argent à l’Église en guise de remerciement. Après que le miracle se fut produit, de nombreux élèves et professeurs des écoles alentours vinrent prier et remercier la Sainte Vierge.

  1. Réverrent Jordanas Urbonas (DOB : 24-SEP-1959) : les habitants de Žagarė connaissent tous l’histoire miraculeuse de cette femme aveugle, du village d’Usoniai Village, dans la région de Raseiniai. Le miracle se produit sous l’égide de Smetona.
  2. Emilija Vasiliauskaitė-Žemeckienė (DOB : 26-OCT-1920) :

Ma mère m’a rapporté une fois l’histoire d’une vieille femme de Žagarė qui était aveugle et ne pouvait plus marcher. La vieille femme pria la Vierge Barbora et retrouva l’usage de ses jambes, sans n’avoir recours à aucune opération médicale. Tous ceux qui assistèrent à cela parlèrent d’un véritable Miracle. Cela remonte aux années 1936.

Žagarė, 06-AUG-2006.

L00-L99. MALADIES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS

  1. Liudvina Kigaitė-Baltulienė (DOB : 05-MAR-1925):

Ma sœur avait une énorme tâche sur le visage. Elle avait vu plusieurs médecins et suivit de nombreux traitements. Rien n’y faisait. Ma mère nous dit qu’elle allait s’en remettre à la Vierge Barbora. Elle a commencé à la prier, et la tâche sur le visage de ma sœur commença à disparaître. Cela s’est produit peu avant la Guerre.

Žagarė, 10-AUG-2006.

O00-O99. GROSSESSE, ACCOUCHEMENT ET SUITES DE COUCHE

  1. Stasė Daunoraitė-Grinienė (DOB : 14-NOV-1956):

Ma mère était enceinte lorsqu’une tumeur fût décelée au niveau de son utérus. Cancer de l’utérus et grossesse ne font pas bon ménage. Ma mère dût faire un choix entre garder l’enfant, ou se faire opérer. J’avais alors cinq ans. Je me rappelle avoir imploré la Vierge Barbora et beaucoup pleuré. Ma mère refusa de se faire opérer. En 1962, elle donna naissance à ma sœur Vida. La tumeur disparût comme elle était venue.

Žagarė, 11-AUG-2006.

S00-S98. BLESSURES, EMPOISONNEMENTS ET AUTRES MALADIES DUES À DES CAUSES EXTÉRIEURES

  1. Juozas Adomaitis (DOB : 07-JUN-1928) :

Un jour, une semi-remorque me tomba sur le tibia. La plaie était si profonde que l’on voyait mes os. J’ai reçu des soins aux urgences de l’hôpital de Joniškis. Le chirurgien qui s’occupait de moi, M.Bendikas (qui travaille toujours à l’Hôpital Joniškis), m’a dit qu’il ne savait pas vraiment comment me soigner, ni combien de temps il allait pouvoir contenir la plaie. Il m’a suggéré l’amputation. J’ai prié la Vierge Barbora. L’infirmière Jasaitienė, du village Žiūrai, traita ma jambe en y appliquant quelques herbes médicinales. Ma plaie fût guérie en un an. Je remercie la Vierge Barbora de m’avoir aidé, et je me rends régulièrement sur sa dépouille afin de l’Honorer.

Žagarė, 06-AUG-2006.

Z00-Z99. FACTEURS EXTÉRIEURS SUSCEPTIBLES d’AFFECTER L’ÉTAT DE SANTÉ GÉNÉRAL

  1. Aleksandra Vingenskaitė (DOB : 04-OCT-1914) :

Nous sommes à l’époque soviétique, lorsque l’idéologie athée dirigeait la ville. Deux frères et une sœur se rendirent sur la tombe de Barbora. Ils imploèrent Dieu de leur rendre grâce. Lorsqu’ils rencontrèrent le Prêtre de la paroisse, ils racontèrent leur histoire. Leur sœur souffrait d’une maladie incurable. Une patiente de l’hôpital dans lequel elle recevait ses soins lui dit un jour : « Si vous vous rendez à Žagarė et priez la Vierge Barbora, vous retrouverez la santé. » Leur sœur pensa alors : « Si je pouvais me procurer un petit morceau de vêtement de la Vierge, j’irais certainement mieux. » Sa conviction profonde l’aida beaucoup. Après avoir été guérie, la sœur et ses deux frères se rendirent à Žagarė pour remercier la Vierge Barbora. À cette période, le Réverrent Povilaitis, né en 1902 officiait comme Prêtre à Žagarė. Il rapporta dans son serment tout ce que lui avaient raconté les frères et sœurs. Le Gouvernement soviétique se montra très prudent face à ces déclarations. Mais les deux frères et leur sœur ne se découragèrent pas et se battirent longtemps, jusqu’à ce que leur témoignage fût reconnu de tous.

Žagarė, 06-AUG-2006.

A00-B99. INFECTIONS ET MALADIES PARASITAIRES

  1. Sofija Lažinskaitė, Professseure (sœur du Révérend Petras Lažinskas) :

Cette histoire remonte à l’année 1942. J’avais dix-huit ans et les médecins m’avaient prescrit une opération pour me soigner d’une angine. À la suite de l’opération, je pouvais à peine ouvrir ma bouche et avais tout le mal du monde à mâcher les aliments. Près de deux mois après l’opération, j’ai ressenti une douleur au niveau de mon oreille gauche, ou, pour être plus précise, au niveau de ma mandibule. Un néoplasme est apparu sur mon visage. Puisqu’au bout de deux semaines il ne disparaissait toujours pas, j’ai dû être hospitalisée à Kaunas. On m’a diagnostiqué une actinomycose, une infection chronique purulente très rare. Les antibiotiques ne suffisaient pas. J’ai dû suivre une thérapie aux rayons X, qui m’a causé des douleurs terribles au visage et dans le cou. Le néoplasme continuait de grandir, et commençait à me recouvrir tout le visage. Les médecins entamèrent une nouvelle opération, placèrent des drains pour permettre au pus de s’écouler et poursuivirent sans relâche les procédures médicales… La nuit, je ne trouvais pas le sommeil, alors je me promenais dans les couloirs de l’hôpital, un Rosaire à la main.  Je priais sans cesse Notre Dame d Lourdes. Pendant que je récitais ma prière, je nommais tous les noms de Saints qui me venaient à l’esprit. Environ deux mois plus tard, je dus quitter l’Hôpital, bien que ma maladie fusse toujours présente, car aucun médecin ne pouvait en expliquer la cause, ni me proposer un traitement adapté. Le Révérend Petras, qui officiait à Kaunas, décida de me prendre sous son aile. Je subis une nouvelle opération à l’Hôpital de la Croix Rouge, et fus suivie par un nouveau médecin. Mon réveil de l’anesthésie fut difficile. Mon état de santé ne s’améliora pas. Une fois de plus, je fus libérée du centre de soins sans avoir été soignée. Le médecin dit alors au Révérend Petras : « Peut-être qu’il existe quelque part un moyen de la soigner, mais ici, nous n’avons plus aucune ressource. » Quant à mon frère Vytautas, il avait reçu un verdict sans appel : « Nous vous rendons votre sœur, nous ne pouvons rien pour elle. » Je suis donc retournée vivre avec le Révérend. Petras. Ma mère s’occupait de moi. La maladie continuait de se propager. Ma peau devenait rouge et mon oreille s’infecta. Les médecins me dirent une fois de plus que mon cas était sans espoir et me prescrivirent du Rivanol pour nettoyer mes plaies. Je ne pouvais plus marcher, je passais mes journées au lit. Je recevais parfois des visites de mon frère Romualdas qui vivait près de la ville de Siesikai. Désespéré, ce dernier avait parlé à l’un de ses amis de Kaunas de mon état. Bien évidemment, son ami comprit sa détresse et lui offrit une relique de la Vierge Barbora Žagarietė, pour l’aider dans ses prières. Romualdas, qui était bien trop sensible, remit la relique à notre mère, et lui demanda de prier pour moi en son nom. Ma mère me dit qu’elle allait implorer la Vierge Barbora Žagarietė et qu’avec de la chance, ma situation se règlerait. Pour m’échapper de cet enfer, je me répétais sans cesse : « Dieu, Seigneur-Tout-Puissant !  Je vous en prie, faites que la Sainte Vierge Barbora Žagarietė me vienne en aide. » J’avais lu dans un livre de médecine que l’actinomycose était une maladie temporaire qui pouvait se soigner, mais qui revenait quelques années plus tard, et conduisait cette fois à la mort. Dieu soit Loué, cela fait 44 ans que j’ai guéri, et je suis toujours en vie !

Ce témoignage a été recueilli le 7 mars 1986.

HISTOIRES VRAIES

  1. Paulius Guga (DOB/ DOD : 1873-1971):

Les Samogitiens vénèrent la Vierge Barbora depuis plusieurs années et se recueillent très nombreux prier sa dépouille. L’Évêque M. Valančius a veillé lui-même à ce que Rome atteste de la véracité des témoignages, et que le Pape lui-même lui reconnaisse, afin que Barbora soit considérée comme Personne Sacrée. La procédure de canonisation a été empêchée par le Soulèvement de janvier 1863. Une fois le mouvement passé, le Gouvernement de Russie a imposé certaines sanctions à la Nation, y compris l’interdiction d’approcher le cercueil de Barbora Žagarietė. En 1886, un ordre a été donné de protéger les portes donnant accès à la crypte de l’Église, où la dépouille mortelle de Barbora résidait. Cependant, le Gouvernement n’a pas pensé à faire placer des barreaux aux fenêtres, qui sont restées accessibles. Un nombre incroyable de croyants venait prier à ces fenêtres. En 1889, le Gouvernement a décidé de faire condamner les fenêtres. Sous la Supervision du Commandant en Chef de la Police de Joniškis, une équipe de maçons a donc procédé à l’emmurement des fenêtres. Cela s’est produit pendant un jour férié à Žagarė. Les Chrétiens pleuraient ; ils étaient à la fois désespérés et apeurés. Mais malgré les restrictions et les obstacles, les visiteurs continuaient d’affluer des quatre coins de Samogitie, mais aussi d’Aukštaitija, de Dzūkija et des autres régions de Lituanie ; voire, pour certains, de Lettonie. Ils se réunissaient aux portes et aux fenêtres de la crypte, pour prier et remercier la Vierge de ses Miracles. Tous imploraient la Vierge de les soigner, ou de prendre soin de leurs proches malades. Beaucoup pourraient témoigner que ces appels ne restaient pas sans conséquence. Je peux témoigner moi-même, suite à l’histoire miraculeuse vécue par ma grande sœur Irena Radzivonienė.  Ma sœur Irena vivait à Zvanagala, paroisse de Vaškai, dans la région de Pasvalys. En 1909, pendant la haute saison, quelqu’un kidnappa son fils (mon neveu), alors âgé de six mois. Les amis de la famille et la police le recherchèrent pendant plusieurs jours. Mais les recherches n’aboutirent à rien. Ma sœur devenait folle, et ne pouvait plus dormir. Des maux de tête terribles l’envahissaient, jusqu’à parfois la rendre sourde. Voyant qu’il n’y avait plus d’espoir, ma sœur fit le trajet jusqu’à Žagarė pour demander à la Vierge Barbora de lui porter secours. Une semaine plus tard, elle se présenta à moi, en pleurs, son fils dans les bras. Elle retourna à Žagarė, empruntant le chemin le plus direct (en passant par Žeimelis, Kriukai, Joniškis et Skaistgiris). Après avoir remercié du plus profond de son âme la Sainte Vierge, ma sœur Irena se préparait à rentrer chez elle. Mais, sur le chemin du retour, alors qu’elle passait par Žeimelis, elle décida, de manière tout-à-fait impromptue, de passer par Linkuva et de prolonger son séjour de 30 kilomètres. C’est à Linkuva qu’elle entendit une femme parler d’une autre femme, qui avait donné à un nouveau-né étonnamment grand pour son âge. Elle rechercha l’enfant, et reconnut immédiatement son fils. Évidemment, la « mère » de l’enfant ne voulut pas rendre son fils à ma sœur, et cette dernière fit appel à la police. Plus tard, elle rentra à Vaškai, tenant son fils dans ses bras. Étonnamment, elle n’était pas fatiguée, malgré les nombreux kilomètres qu’elle avait parcourus.

Ce témoignage a été déposé par écrit en 1964 par Paulius Guga, frère d’Irena Radzivonienė (1893-1971) puis de nouveau le 15 mars 2005, par sa fille Apolonija Barbora Gugaitė-Nistelienė.